Bonjour et merci de préciser :) vous avez raison. Il y a bien quelques trucs planants qui traînent ici et là, mais rarement à la radio et (tristement) de moins en moins dans les bacs. Je ne peux m’empêcher de penser aux dystopies d’Huxley et d’Orwell chaque fois que je retourne chez mon « agitateur de culture » et que je constate qu’elle disparaît, cette culture, quasiment à vue d’œil. Les trucs qu’on pouvait y trouver il y a encore cinq ou dix ans sont bradés en mode « destockage » pour laisser place aux hits du moment, ceux qu’on entend à la radio, et la boucle et bouclée.
Ce qui m’épate c’est de voir que la culture « mainstream » est justement construite par un public et que ce public, c’est à la base celui qui baignait dans les groupes dont nous parlions et bien d’autres encore. C’est la « ménagère » qui choisit le programme ou du moins qui le valide. Entre deux Lexomil et une séance de shopping. Et dans la mesure où la plupart des jeunes ou moins jeunes restent influencés surtout par la télévision ou la radio, même parmi ceux qui « grattent » la toile en quête de mieux, le phénomène se répand façon boule de neige. J’aime pas ce qu’ils me donnent à écouter mais suis bien forcé d’y prêter l’oreille ne serait-ce qu’en allant boire un demi dans un café. Non-fumeur bien sûr ^^
J’en profite pour corriger mon envolée vocale de Gillian et non Gilmour (qui était pas mal non plus mais le premier volait vachement haut).