En fait leur ennemi n’est ni extrême gauche ou extrême droite (tout ça c’est du pipeau), leur ennemi est « la nation », valeur pourtant ô combien partagée pendant si longtemps par la gauche et par la droite. On peut même dire que, nation & république sont un alliage par nature.
Rien de surprenant donc dans le discours Barosso qui dit les « souverainistes de gauche ont exactement le même discours que l’extrême droite ». C’est la souveraineté des nations qui perturbe (entrave) la construction de l’État fédéral « Europe », c’est la souveraineté des nations qu’il voit comme une entrave à son fond de commerce, c’est la souveraineté des nations qui est le poil à gratter de la doxa de la sacristie politique capitaliste dont Barroso fait partie.
A quoi assistons-nous dans le paysage politique contemporain depuis l’Europe, ou Maastrich plutôt, si ce n’est qu’au démantèlement progressif de la souveraineté de l’Etat.
« Ainsi affirme-t-il que toutes les oppositions à la politique financière qu’il entend mener se valent et sont à ranger dans le même sac, celui du fascisme. »
On mesure le sophisme, même s’il est sous-entendu, ... donc pour Barroso la nation c’est du fascisme ! OUPS !
@ sydne93
Les extrêmes droites d’Europe sont nationalistes et xénophobes. Les gauches alternatives européennes sont internationalistes et ouvertes au monde.
Je ne partage pas cette caricature.
On peut être « nationaliste » à gauche comme à droite ... l’inter_nation_alisme n’existe que si nations, et donc nationalisme.
Les gauches alternatives ? je ne vois pas trop ce que vous voulez dire. Le marxisme n’est pas une religion, certaines formes de communismes le sont par leurs côtés doctrinaux - je ne citerai pas de noms -. Le marxisme n’est ni monolithique ni figé, il prend (normalement) en compte les contextes économiques, historiques, politiques, culturels, sociaux ... là où il peut prospérer un peu ou davantage, partiellement.