Il
vaut mieux ne pas détruire un patrimoine (centrales nucléaires) de
60
Milliards d’euros,
Nous importons par an 8000 t de minerai d’uranium
à un coût de 900
Millions €,
transformé en France en 2 Milliards €
de pastilles
utilisables dans les centrales. Le remplacement par de l’éolien
+ gaz ou charbon, augmenterait nos importations de
20 milliards d’euros
en produits fossiles, sans parler de l’investissement
initial. L’Espagne
a 20.000MW
d’éolien
et a dû installer 15.000MW au gaz et grâce à cela importe pour 6
milliards d’euros
de gaz, le Japon est aussi devenu déficitaire pour les mêmes
raisons après Fukushima.
Le stock d’uranium
en France peut durer deux
ans alors que le pétrole et
gaz ne
passe pas de 3 mois, en cas de crise.....
Qu’elles
sont aujourd’hui les choses les plus importante pour la France ?
L’emploi
et la
diminution
de
nos dettes internes et externes. C’est
sur ces bases que je constate que le nucléaire au kWh
coûte 50 fois moins en importation par rapport aux fossiles. Je
préférerais que l’on
développe des centrales aux sels fondus de thorium, plus sûres et
propres. Toutes
les formes de production électrique
sont
très énergivores comme le ciment (60 à 120 litres d’équivalent
pétrole/tonne), le verre (2500kW/tonne),
l’acier,
l’aluminium,
le cuivre, plastiques, câbles, isolants (alternateurs, moteurs,
transformateurs, condensateurs), toute l’électronique
de contrôle (90% de pétrole), etc..Sans parler du réseau
électrique
complexe
et fragile avec son armada d’engins.
La
vrai transition serai celle des fossiles, actuellement
ce sont les algues avec une production proche de 300T/ha/an
et 50% de lipides les plus prometteuses, nous utilisons 12 millions
de tonnes/j de pétrole, donc nous avons besoin pour transformer ces
algues du double et même plus pour fabriquer l’équivalent
en carburant, soit 30Mt/j
ou 900Mt
par mois ou 10,8Gt/an, ou
trouverons la matière première, le carbone ou CO² ? Dans
l’atmosphère,
pas assez concentré (0,04%), seule les industries ou centrales
brûlant des fossiles nous intéressent et
encore faut-il quelles soient en bord de mer. Aujourd’hui le monde
produit 60Mt d’agrocarburant
pour
une consommation de 4000Mt, soit 1,5%
et
pour cela les USA transforme 40% de leur maïs (5%
de leur consommation automobile) et
les Brésiliens (25%)
ont besoin d’une
surface équivalente à
¼ de la France avec la canne à sucre. Donc
se poser la question de la transition énergétique est une fausse
question, elle n’existera pas pour
des raisons physiques et malheureusement la seule variable
d’ajustement comme l’a très bien démontré le Club de Rome est
la population, entre 1 à 2 milliards avant la fin du siècle.