De la transition énergétique
L'article présente les expériences EnR dans quelques pays européens, puis ce qui se passe en France, et détaille les nombreux défauts des EnR, qui sont soigneusement cachés aux citoyens.
La conclusion est que la transition énergétique est une ânerie sans nom, qui a pour conséquence une perte de pouvoir d'achat des ménages et de compétitivté de nos entreprises. Tout cela pour de mauvaise raisons dogmatiques diabolisant le méchant CO2 anthropique...
Une fois de plus, le GIEC/IPCC prévoit n’importe quoi…
L’AIE (Agence Internationale de l’Energie) prévoit pour 2035 au plus 14% de Renouvelable (mais plus vraisemblablement 12%) dont 2% de solaire et d’éolien, et 12% d’hydraulique et biomasse. Le GIEC, dans son dernier rapport sur les EnR, prévoit pour 2030, en se basant sur son 164ème scénario, 43% d’EnR, ce qui est complètement irréaliste. On comprend mieux l’origine de ce 164ème scénario lorsque l'on sait que la personne qui l’a élaboré est le Dr Sven Teske, notoirement connu pour être « coordinateur international de Greenpeace pour les questions climatiques ». Non seulement Sven Teske est un membre éminent de Greenpeace, mais il est aussi un représentant patenté du lobby de l'industrie photovoltaïque, au nom de laquelle il défend le principe des subventions à cette source d’énergie, pour le moment éminemment non compétitive. Peut-être est-ce pour ces outrances que le GIEC n’est, pour la première fois, pas invité au COP18.
http://www.thegwpf.org/wanted-ipcc-invited-climate-summit/
Le Danemark
Prenons l'exemple du Danemark, porté aux nues par les écolos et les lobbies du Renouvelable. Production par éoliennes : 6,9 TWh, 19% du total de production d'énergie électrique. Le reste : 46% charbon, 3% pétrole, 19% gaz, 2% biomasse. Pour faire face aux variations de puissance fournie par l'éolien, le Danemark vend les surplus en Allemagne, Suède et Norvège, et importe du courant produit par l'hydraulique de Suède et de Norvège. Le coût du kWh pour le citoyen danois est de 25c€/kWh, soit 6 fois plus cher que pour le nucléaire. Le Danemark s'en sort grâce à l'hydraulique de ses voisins scandinaves, mais il faut noter que sa part d'éolien est stable depuis plus de 5 ans, car, au-delà, cela ne serait plus ni gérable ni supportable...
L’Espagne
L’Espagne a investi 36 milliards d’euros dans les EnR de 2000 à 2008. Cette politique a permis de créer 50 000 « emplois verts », ayant coûté pour chacun d’eux 570 k€ aux citoyens. Mais ces emplois n’ont été que temporaires, car liés aux phases de construction, et seul un sur dix a été pérenne. Les prix de l’électricité ont tellement augmenté que les entreprises en ont souffert et réduit leurs effectifs, leur compétitivité étant fortement dégradée. Il y a pire : les économistes espagnols ont montré que chaque emploi créé dans le secteur des EnR en a détruit plus de deux ailleurs dans l’économie espagnole. En 2011, le pays a consacré 6,4 M€ aux énergies vertes. Avec la crise, le gouvernement de Mariano Rajoy a mis fin à titre temporaire à toutes les subventions aux EnR. Il est probable que ce caractère temporaire deviendra permanent, compte tenu de la gabegie d’argent public pour moins de 10% de la production électrique annuelle réalisée par des EnR intermittentes et à taux de fonctionnement faible.
L’Allemagne
Sa politique énergétique est complètement incohérente. Ce pays a fermé plusieurs centrales nucléaires dans la précipitation, et sans aucune réflexion sur les conséquences, après la catastrophe de Fukushima. Comme si Fukushima pouvait se produire en Allemagne !...
L’Allemagne a construit un million de panneaux photovoltaïques, alors que ce pays est peu ensoleillé, pour une fourniture de moins de 2% des besoins nationaux, et pour un coût de l’ensemble du parc photovoltaïque bien supérieur à 100 M€. Le nord et la zone côtière de mer du Nord sont couverts d’éoliennes. Le surcoût du kWh pour le consommateur est de 3,6c€, et atteindra prochainement 5 c€. Il ne faut pas s’étonner qu’un cinquième des entreprises industrielles allemandes ont déplacé certaines de leurs activité à l’étranger ou projettent de le faire devant les incertitudes concernant l’approvisionnement en énergie électrique. Le Ministre de l’Economie a obligé son collègue de l’Environnement à céder : les subventions au solaire cesseront en 2017. Le secteur de l’éolien est sinistré : deux importantes sociétés, Solon et Solar Millenium, ont fait faillite. Les 150 000 emplois verts créés sont en voie de disparition.
Autre problème : il faudrait à coût très élevé construire 4000 km de lignes HT pour relier les parcs éoliens très onéreux en mer du Nord aux régions industrielles du sud, avec les oppositions locales à de tels projets, et leur financement est loin de pouvoir être assuré par les opérateurs.
Pour assurer un approvisionnement stable et régulier aux citoyens et aux entreprises, l’Allemagne construit donc en toute discrétion des centrales à gaz et à charbon. Elle ne va quand même pas saborder son industrie !...Elle va donc émettre plus de CO2 et devra importer de France du courant d’origine nucléaire. Ubuesque !....
La France
Nos centrales électriques couvrent nos besoins, sauf pendant quelques jours en hiver, par grand froid. Par exemple, en 2011, nous avons importé de l’énergie électrique pendant 4 jours et exporté pendant 361. Mais, pour des raisons dogmatiques, le Grenelle de l'Environnement a décidé de nous inonder d'éoliennes et de panneaux solaires, sans se soucier des conséquences pour les entreprises et les citoyens….
Le taux de charge de l'éolien est 22%, celui du solaire 15% sous nos latitudes (source : RTE), et la fourniture d'énergie est intermittente. Par exemple, en hiver, quand un anticyclone couvre le pays, il n'y a pas de vent et peu de lumière. Donc, les EnR ne fournissent rien quand elles seraient utiles. Je résume : pour satisfaire aux fantasmes des « khmers verts », on nous fait payer des EnR inutiles, onéreuses, et qui défigurent nos paysages. On taxe le contribuable, on augmente les dépenses énergétiques du consommateur, on réduit la compétitivité de nos entreprises, tout cela pour des prunes. La Cour des Comptes a chiffré à 6,7 M€ en 2017 le surcoût que nous devrons supporter suite à des décisions politiques absurdes. Comprenne qui pourra... Or, pourquoi des EnR ? Pour limiter nos émissions de méchant CO2 anthropique, source de tous les maux de la Terre, en oubliant de dire que notre électricité nucléaire n’en produit pas….et que le rôle du méchant CO2 n’est non seulement pas prouvé, mais faux. On oublie aussi de nous dire que les EnR nécessitent des centrales à démarrage rapide (gaz) pour pallier à leurs fluctuations de puissance et à leur intermittence. On oublie aussi de nous dire que les EnR nécessitent un renforcement des réseaux de transport, ce qui coûte fort cher…
Les éoliennes
Quant aux éoliennes, voici quelques informations utiles sur leurs défauts majeurs, soigneusement cachés par le mythe de la transition énergétique.
- elles défigurent les paysages et réduisent les surfaces cultivables
- leur fonctionnement est intermittent et imprévisible
- la puissance fournie est fluctuante : elle est nulle pour V (vitesse du vent) inférieure à 5 m/s, soit 18 km/h. Elle augmente continûment pour 5 m/s <V <15 m/s, donc la puissance fournie (P) est fluctuante. P est à peu près stable pour 15 m/s < V < 25 m/s, donc entre 54 km/h et 90 km/h. Au-delà, P est nulle, pour des raisons de sécurité de l’éolienne.
- leur taux de fonctionnement mesuré est de 30%
- elles nécessitent des centrales à démarrage rapide (gaz, charbon, fuel) pour pallier aux fluctuations de production d’énergie.
- le coût du kWh éolien est élevé, et EDF a obligation d'acheter tous les kWh éoliens produits (d'où la taxe CSPE sur nos factures EDF)
- les réseaux de transport d’énergie doivent être étendus et renforcés, ce qui coûte très cher (RTE parle de 30 à 50 milliards d’euros, introuvables en cette période de crise économique, sauf à plumer une fois de plus le pauvre contribuable…)
- elles massacrent les chauves-souris et les oiseaux (ce que l'on nous cache soigneusement), notamment les oiseaux de proie et les migrateurs (source : SOE – Société Ornithologique Espagnole)
http://www.aveniretpatrimoine88.com/
- elles génèrent des nuisances sonores, notamment à cause des infra-sons (en Allemagne du Nord, nombre de citoyens excédés par ces nuisances sonores qui mettent leurs organes internes en résonance, créent des comités de défense et entament des procédures)
Quelques chiffres
Sources :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Tarifs-d-achat,12280.html
http://www.cre.fr/documents/deliberations/avis/eoliennes-en-mer/consulter-la-deliberation
Eolien : Coût du kWh : 8,2 c€ pour le terrestre et 20 c€ pour le marin, soit 2 fois et 5 fois plus que le nucléaire.
Solaire : Coût du kWh : 20 c€ pour les grandes installations et 31 c€ pour les petites installations, soit 5 fois et près de 8 fois plus que le nucléaire.
Hydroliennes : 40c€/kWh
L’éolien et le solaire ne permettent pas de traiter les pointes hivernales, notamment le soir. En hiver, quand un anticyclone froid s'installe sur le territoire, il n'y a plus de vent, donc la fourniture de l'éolien est quasiment nulle, et celle du solaire est minimale, compte tenu du faible ensoleillement, alors que la demande d'énergie électrique pour le chauffage et l’éclairage est maximale…
Conclusion
La politique de l’UE en matière de climat et d’énergie est parfaitement déraisonnable. Est-ce cette Europe que nous voulons ? Voulons-nous cette Europe castratrice, dictatoriale, aveugle à la réalité et aux vrais besoins des citoyens ? Même si le CO2 avait une action mesurable sur Tglobale (ce qui est faux), même si l’augmentation observée du taux de CO2 troposphérique était due essentiellement à nos émissions anthropiques (ce qui est faux), cela n’aurait aucune incidence sur les évolutions du climat, les émissions de CO2 par les pays de l’UE étant marginales par rapport à celles des pays émergents. Et ce déséquilibre ira en augmentant.
Donc, pour traiter un problème climatique inexistant, pour « sauver la planète » (belle absurdité ! La planète se contrefiche de nos émissions de CO2 et de CH4, et elle se portera fort bien, quoi que nous fassions), l’UE, noyautée par les ONG environnementalistes les plus radicales, crée un commissariat chargé du climat (ubuesque !...), met en place un système de bourse d’échange carbone, source de tous les abus et de toutes les malversations, sort nombre de règlements et de normes aussi inutiles que néfastes pour nos économies… et impose aux Etats une transition énergétique qui les mène droit dans le mur.
Toute cette absurdité se décline au niveau national. Le Grenelle de l’environnement a repris à son compte la politique de l’UE et l’Etat nous l’impose à présent sans ménagements. La mécanique techno-bureaucratique est en marche, et les Régions préparent leurs plans climat-énergie, dont on sait qu’ils ne serviront à rien, si ce n’est à plumer le citoyen contribuable-consommateur et à torpiller la compétitivité de nos entreprises.
Faire plus absurde, est-ce possible ?
Pour en savoir plus sur la problématique climatique et les errances du GIEC/IPCC :
http://dropcanvas.com/#wJc9FpE34332em
9 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON