A LIRE - UN AUTRE EXTRAIT DU 1er RAPPORT D’OBSERVATION DE LA FIDH (Il y a eu 2 rapports en 2007 et 2009)
« Il est ressorti pourtant au cours de l’audience que les policiers de la DNAT avaient en fait avancé des contrevérités non seulement en ce qui concernait la prétendue étanchéité des différents interrogatoires, mais également sur le fait qu’Yvan Colonna n’était pas suspecté
lors des interpellations du 21 mai 1999.
S’agissant de l’instruction, les chargés de mission ont dû constater que le dossier concernant Yvan Colonna a été instruit uniquement à charge. En effet, il est apparu que les Juges d’instruction n’ont jamais entrepris de vérifier si les accusations dont Yvan Colonna faisait l’objet étaient fondées, notamment par des confrontations, qu’il a pourtant sollicitées dès son arrestation, avec les personnes l’ayant mis en cause. Ces confrontations ont été refusées pendant plus d’une année et, pour certaines, n’ont été organisées qu’en relation avec l’affaire de Pietrosella. Yvan Colonna a, de plus, dû attendre près de deux ans avant que ne soit organisée une présentation aux témoins oculaires ayant vu le visage du tireur. Bien qu’ils aient affirmé qu’ils ne le reconnaissaient pas, ce qu’ils ont confirmé fermement durant l’audience, cela n’a eu aucune incidence à décharge. »