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C FLORI

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  • C FLORI 1er août 2013 06:53

    POUR CEUX QUI ECRIVENT SANS RIEN SAVOIR (et sans vouloir savoir ce qui est plus grave quand un homme est condamné, détenu, éloigné de sa famille, sali par ceux qui parlent sans savoir...) qq extraits du rapport d’observation de la FIDH qui est disponible sur le net : (on peut lire aussi « Yvan Colonna, l’innocence qui dérange » de Roland Laurette ou « Anatomie d’un procès truqué » de Vincent Le Coq )


    « Il apparaît aux auteurs du présent rapport que, outre ce qui a été dit de l’apport normal et
    habituel d’une reconstitution des faits à la recherche de la vérité dans un procès de cette sorte,
    de nouveaux éléments auraient pu inciter la Cour d’appel à décider de cette reconstitution :
    - l’audition des membres du commando qui ont réitéré les rétractations de leur mise en
    cause d’Yvan Colonna ;
    - la déclaration de Pierre Alessandri avouant qu’il était l’assassin du préfet ;
    - l’information que le nombre des agresseurs était peut-être supérieur à celui retenu par
    l’accusation ;
    - l’existence d’une empreinte digitale (sur la balle et sur le scotch de l’opération de
    Piétrosella) non attribuée aux personnes impliquées dans ce dossier ;
    - le fait que les trois témoins directs de l’assassinat ont déclaré n’avoir pas reconnu
    Yvan Colonna ;
    - la discordance chronologique de l’opération de l’assassinat du préfet, à travers
    l’analyse de la téléphonie, pièce maîtresse de l’accusation ;
    - la taille du tireur selon l’expertise balistique ;
    - l’absence de confrontation entre les membres du commando et les témoins oculaires
    de l’assassinat.
    Toutes ces incertitudes et ces zones d’ombre révèlent le caractère très incomplet du dossier
    d’information. » 



  • C FLORI 26 juillet 2013 07:49

    POUR CELLES ET CEUX QUI N ONT PAS TOUTES LES INFORMATIONS (extraits du Rapport d’observation de la FIDH - p 16) :

    « Les membres de la mission d’observation n’ont pu que constater les dérives des enquêtes
    de police et des instructions menées plus à charge qu’à décharge dans le cadre des lois antiterroristes.
    L’absence de toute preuve matérielle impliquant Yvan Colonna dans l’assassinat du Préfet
    Érignac, les rétractations de sa mise en cause par les membres du commando, la mise en cause
    d’autres personnes qui n’ont pas été arrêtées, les témoins oculaires qui n’ont pas reconnu Yvan
    Colonna, sont autant d’éléments qui pourraient être de nature à laisser subsister un doute quant
    à sa culpabilité. Il revenait par conséquent à la Cour, pour asseoir la légitimité de sa décision,
    d’indiquer de quelle manière elle avait traité ces données de l’audience, et ce dans le cadre
    d’une motivation adéquate. Mais la loi ne lui impose pas cette obligation. »


  • C FLORI 24 juillet 2013 21:06

    En effet on peut être comme « chat noir », inquiets, et tristes, très tristes, Pour ceux qui parfois doutent, juste pour mémoire, le rappel de quelques affaires citées dans l’article de ddt99 publié ici et dont je reprends un extrait : « Dans ce pays, nul besoin de vérité et de preuves pour désigner un coupable, « l’intime conviction  » peut amplement suffire. Or lorsqu’elle est détournée. Oui, cela arrive ! Elle sert aussi à faire condamner des innocents (affaire d’Outreau (3), affaire des Irlandais de Vincennes (4), etc.) (...). »

    Que ces « affaires » aident ceux qui parfois doutent à réfléchir au sort qu’on peut faire à des innocents et qu’ils sachent qu’un jour, dans une affaire où ils diront « je suis innocent » ce pourrait être eux, un de leurs proches, un de leurs enfants qu’on ne voudra pas entendre.


  • C FLORI 21 juillet 2013 14:50

    A LIRE - UN AUTRE EXTRAIT DU 1er RAPPORT D’OBSERVATION DE LA FIDH (Il y a eu 2 rapports en 2007 et 2009) 

    « Il est ressorti pourtant au cours de l’audience que les policiers de la DNAT avaient en fait avancé des contrevérités non seulement en ce qui concernait la prétendue étanchéité des différents interrogatoires, mais également sur le fait qu’Yvan Colonna n’était pas suspecté
    lors des interpellations du 21 mai 1999. 
    S’agissant de l’instruction, les chargés de mission ont dû constater que le dossier concernant Yvan Colonna a été instruit uniquement à charge. En effet, il est apparu que les Juges d’instruction n’ont jamais entrepris de vérifier si les accusations dont Yvan Colonna faisait l’objet étaient fondées, notamment par des confrontations, qu’il a pourtant sollicitées dès son arrestation, avec les personnes l’ayant mis en cause. Ces confrontations ont été refusées pendant plus d’une année et, pour certaines, n’ont été organisées qu’en relation avec l’affaire de Pietrosella. Yvan Colonna a, de plus, dû attendre près de deux ans avant que ne soit organisée une présentation aux témoins oculaires ayant vu le visage du tireur. Bien qu’ils aient affirmé qu’ils ne le reconnaissaient pas, ce qu’ils ont confirmé fermement durant l’audience, cela n’a eu aucune incidence à décharge. »


  • C FLORI 21 juillet 2013 14:34
    JUSTE POUR MEMOIRE (extraits du 1er rapport d’obervation de la FIDH - p 7) CA DONNE une IDEE DES CONDITIONS DANS LESQUELLES ON A PU CONDAMNER UN INNOCENT :

    « Avant d’arrêter et de placer en garde à vue, le 21 mai 1999, quatre hommes et 3 femmes, dont certains d’entre eux, confondus par des preuves matérielles, ont reconnu
    leur participation à l’assassinat du préfet Erignac et à l’attaque de la gendarmerie de Pietrosella, la police antiterroriste a placé 347 personnes en examen, dont 42 ont
    été incarcérés, pour certaines jusqu’à 18 mois, alors même qu’aucune charge n’a en définitive été retenue contre elles.
    Bien que Messieurs Castella et Andriuzzi, présentés comme les commanditaires de l’assassinat du préfet, aient été mis en cause, notamment par Joseph Versini lors de sa
    garde à vue, ceux-ci ont été acquittés en appel pour cette inculpation, après avoir passé plus de six ans en détention préventive. »

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