Bonsoir Alinea,
merci pour ce récit, de mon point de vue, pittoresque.
J’ai beaucoup ri de la réaction de votre voisine et de votre « sidération » lorsque vous l’informez de votre intention de déplacer la clôture. Bien sûr pour vous ce ne fut pas le cas sur le moment, mais je gage qu’avec le temps vous en rirez à gorge déployée !!!
En tout les cas, je vois que vous avez pris le parti de vivre le mal par le bon coté de l’expérience. L’écriture est alors un bon moyen de thérapie.
J’ai hate de lire la suite de votre mésaventure pour le moins rocambolesque (toujours de mon point de vue !). Je ne doute pas de l’issue, c’est à dire que votre voisine en sera ou en fut quitte pour sa bêtise.
Entre parenthèse, quand vous écrivez "C’est la vie ensemble : tu as le droit de rehausser ta maison d’un étage
et m’ôter mon soleil, mais tu n’es pas Hannibal et je ne suis pas un
grand sage.«
C’est exactement ce qui est arrivé à ma mère dont les voisins, de vieux professeurs insignifiants, on agrandit leur maison avec ce que ma mère appelle »leur mirador", haut de trois étages.
Pour finir, je vous conte la dernière, j’ai transformé le balcon de chez ma mère (toujours elle !) devant la cuisine, en terrasse et au moment de lui confectionner une pergola voilà que je lis qu’il faut une autorisation de construire. Décidé à respecter le droit, je me rend à la mairie et voilà t’y pas que le service d’urbanisme me dit qu’en vertu d’une clause faites et signés par la majorité des co-lotissier il est interdit de construire quoi que ce soit sur un recul de 5 mètres devant la voir publique. Juste là ou est situé la terrasse !
Clause effective uniquement dans le quartier de chez ma mère ! En vertu de quoi, plutôt que de nous perdre en demande, recours, prières, menaces et finalement renoncement ou suicide, nous avons décidé de construire la pergola sans autorisation autre que celle de nos voisins direct, mais en respectant le POS quand même !
Bonne fin de soirée chère Alinea et encore merci pour ce petit conte de la mesquinerie ordinaire.