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Petit procès de l’insignifiance (2)

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2. Des flics au substitut

C'était une belle matinée de dimanche ; la boulangère s'était arrêtée au carrefour et nous étions quelques-uns à blaguer quand la voiture des flics est arrivée. Ma voisine m'avait dit la veille qu'ils étaient venus mais que je n'étais pas là. Qu'ils reviendraient, les voilà.

Je me suis arrêtée à la portière, la baguette sous le bras et en souriant sincèrement, je leur ai dit « C'est moi que vous cherchez , c'est par là ». Je suis rentrée, j'ai posé ma baguette sur la table qui était encombrée de journaux et de revues comme d'habitude ; j'avais laissé la porte ouverte parce que je pensais qu'ils me suivaient. Je l'ai refermée pour que les chiennes ne sortent pas. Et le temps m'a paru long avant qu'il ne frappe. Comme il reculait à l'apparition de la chienne, j'ai dit « ne vous inquiétez pas, elle est gentille » ce à quoi il a répondu sur un ton à gâcher un mariage « Je n'ai pas peur des chiens ». J'aurais juré le contraire pourtant.

Docile pour la dernière fois de ma vie, je répondais à ses inquisitions sur mon identité, mes activités jusqu'à ce qu'il arrive au cœur du problème et m'acculant à la cuisinière, me toisant de toute sa hauteur, il dit : « Vous avez giflé votre voisine ». Je m'embourbais dans la dénégation de l'innocent qui soudain comprend, « vous avez saccagé sa jardinière et son portillon, vous l'avez insultée... ».

J'ai compris, oui, qu'il n'était plus l'heure de rire ; lui serrait les dents et se retenait de « me massacrer » ; « venez voir » lui dis-je dans un souffle ; je m'étais littéralement ratatinée, vidée ; « non, ce n'est pas nécessaire » ; Il aurait pu être mon fils ; « demain à quatorze heure à la gendarmerie ». Que s'était-il passé ? Ce qu'il m'avait dit n'avait aucun sens. J'ai ressenti, en mes tripes la douleur de toutes les erreurs judiciaires, les abus d'un pouvoir totalitaire qui vient arrêter un suspect, victime de dénonciation ; j'ai compris que j'aurais les flics et la justice sur le dos et j'ai su que mon dos ne serait peut-être pas assez solide. J'ai compris ce que voulait dire « le sol s'est dérobé sous mes pieds » et j'ai ressenti la fatigue que les temps qui s'ouvraient provoqueraient.

Qu'étais-je devenue ?

J'étais en état de sidération. Aucune réaction vitale ne pouvait m'être utile, je n'en avais plus ; maintenant je savais comment on peut devenir un zombi. C'est sûrement le même processus qui se produit chez le jeune enfant qui doit faire face à une souffrance incompréhensible : elle marque à jamais, après ne sera jamais plus comme avant.

Mais même sidérée, mon corps vivait qui avait besoin de bouger, c'est vital, je pense que si on se laisse aller, on meurt. Je suis allée attacher le cannisse sur le grillage à poules ! Je faisais ça très méticuleusement, pour que ça dure. Et puis je me suis assise à ma table et j'ai essayé d'aligner des mots.

Je l'ai entendue arriver, du bout de la rue, elle parlait fort, à son fils probablement, elle riait, elle chantait ; je l'ai entendu tourner la clé dans sa serrure et arriver, en haut des marches, devant sa cuisine. « Max, regarde » dit-elle « C'est bien ! comme ça tu verras plus sa mocheté, elle est vieille, elle est moche, elle est méchante » ; « Hou hou la vieille, la moche, vieille vieille, hou hou » disait le fils en écho ; « on va lui mettre un mur de deux mètres, comme ça elle aura plus le soleil et tu verras plus sa mocheté » ; « et là » je la devinais derrière la clôture, faisant des grands gestes « on mettra plein de désherbant pour que ses plantes crèvent et puis là on mettra des bâches, des vertes des oranges, de quelle couleur les veux-tu ? « vertes » dit le gamin « que des vertes ? « , « oui » , « d'accord, que des vertes, comme ça on ne verra plus sa mocheté ; tout le monde la déteste, elle est vieille elle est moche, elle emmerde tout le monde, elle n'a que ça à foutre d'emmerder ».

Je notais au fur et à mesure dans un état de froideur émotionnelle indescriptible.. Et soudain, comme un miracle, tout au bout de ma maison, devant la porte d'entrée : Laurent. Je me suis levée discrètement, lui ai fait signe d'entrer et mettant un doigt devant ma bouche, d'approcher et de rester dans l'ombre de la pièce. Elle continuait de parler fort, avec beaucoup de gaieté ; il a compris tout de suite et s'est tenu debout dans l'embrasure de la porte ; j'ai repris ma place à la table et j'ai noté. C'était lassant, elle disait toujours la même chose, puis elle a dit qu'elle me ferait couper mon figuier, puis à nouveau qu'elle répandrait du désherbant. J'en avais marre, je suis rentrée ; on a bu un coup avec Laurent qui en fait allait manger chez des copains à l'entrée du village et était passé parce qu'ils avaient vu la voiture des flics devant chez moi. C'est lui qui m'a appris qu'ils étaient allés chez elle après et qu'ils étaient restés au moins une demi heure. C'est plaisant certaines fois le manque d'anonymat dans un village.

L'excitation haineuse et désordonnée alliée à la sidération, c'est très étrange et très inconfortable comme sensation.

J'en étais à mon premier jour, cela durerait plus de six mois.

J'avais peur ; la peur m'étais tombée dessus, une vraie peur, enfantine, infantile, insurmontable. Après le départ de Laurent il y eut ce moment obligé où l'on tombe dans le réel ; ma maison m'était étrangère, elle me faisait horreur, je ne m'y sentais plus protégée ; physiquement quelque chose me gênait, m'empêchait. J'étais plongée au fond de mon insignifiance sociale, de ma vulnérabilité, de ma faiblesse. Je prenais conscience que la société pouvait me broyer ; combien étaient dérisoires mes quêtes, mes idéaux, mes savoirs. Combien de milliers, de millions de personnes avaient été anéanties par ces foutaises, alors qu'elles valaient un million de fois ce que je pouvais être. Combien de solitudes torturées ? Combien d'êtres n'eurent que la maladie ou la folie comme issue ?

Chaque seconde s'est mise à peser lourd d'impuissance et d'abattement, mais au bout du compte, des mois après, il n'en reste rien : un temps perdu : au bout de cette histoire, cinq pour cent de ma vie auront été effacés dans un néant douloureux.

Le lendemain, je suis partie à ce rendez-vous, sans états d'âme, sans craintes ni espoirs. À l'accueil on m'indiqua le bureau, dans un préfabriqué au fond de la cour. Je frappai à la porte, le grand flic vint m'ouvrir ; sa table était juste à l'entrée, il me dit de m'asseoir sur une chaise qui de fait se trouvait devant la porte ; il fit sortir son collègue qui était à son bureau au fond, derrière moi, en lui disant qu'il en avait pour vingt minutes à peu près. Il m'est extrêmement difficile de me souvenir avec précision de cette entrevue, la mémoire synthétise et garde principalement les émotions. Le ton était très agressif et ça me rappela quelque chose des séries télé que je regardais pour m'endormir à une période de ma vie de gros labeur ! Mais c'était moi qui étais là, pas un délinquant récidiviste, un terroriste, un assassin ; j'avais la bouche sèche et je faisais des efforts insensés pour canaliser le concret des événements. Je répondais à ses questions mais celles-ci étaient tronquées, truquées, orientées et j'avais du mal à m'y retrouver ; comme on ne m'avait pas dit ce qui m'était reproché – hors la visite de la veille- je naviguais à vue en pressentant les pièges et les écueils qui se trouvaient derrière ma parole. Je racontais comment j'avais, avant de faire faire le bornage, mesuré les deux côtés du trapèze de la parcelle totale, avec une ficelle ! Je disais le caillou déplacé, les planchettes déclouées, mon bon droit, ma politesse à l'avoir prévenue, l'absence totale de visées nuisibles à mes actes... Il tapait et semblait ne pas m'écouter. Quand il me fit lire le papier, ma colère s'est réveillée ; voilà que j'avais métré le terrain avec une ficelle tenue par une copine, que je l'avais touchée à la joue ...je lui ai dit que je ne reconnaissais rien là de ce que j'avais dit et qu'il fallait recommencer ; il m'arracha le papier des mains et repris le texte sur son ordinateur. Cette opération dura trois minutes au plus, imprimant à nouveau, il me tendit la feuille : « regardez juste ce qui a été corrigé » dit-il ; « Comment le savoir ? » ai-je répondu et ne me laissant pas le temps ni le calme nécessaire à une relecture, il m'a dit que de toutes façons nous n'avions pas le temps et qu'il me fallait signer, là. Toute au constat qu'il écrivait ce qu'il voulait, idiote de naissance, la seule chose qui me vint à l'esprit c'est qu'il aurait tout loisir de reprendre le texte et dire n'importe quoi ! Avant de signer je lui ai demandé si je pouvais avoir un double, j'exprimai mon absence totale de confiance, « non » me répondit-il, « il vous faudrait un avocat pour ça ! ». Et soudain sirupeux comme l'arnaqueur qui sait qu'il a grugé le gogo, il me dit : « signez là, tout près de la dernière ligne, vous serez rassurée que je ne peux rien ajouter ».

Avant d'apposer mon précieux autographe, ignorante absolument de mon droit à ne pas le faire, j'explosai en criant que c'était un tissu d'inepties et... plein de fautes d'orthographe !

Cette remarque, bizarrement a fait le tour des commissariats du coin car chaque fois, par la suite, que ma voisine sous un prétexte ou un autre m'y renvoyait, les flics – plus neutres et parfois même compréhensifs- me demandaient de corriger leurs fautes ! J'en étais gênée, mais j'ai nourri l'idée que si toutefois j'étais condamnée à des travaux forcés, je demanderais de donner des cours d'orthographe dans les commissariats. Et cette perspective me donnait le sourire dans cette période où je n'en eus guère.

J'ai signé. Tout près de la dernière ligne.

Avant de sortir, je lui lançais, pleine de colère, qu'il était de parti -pris, « si j'étais de parti-pris, je vous mettrais en garde-à-vue » me dit-il.

Il me traîna littéralement dans la partie centrale du commissariat, dans une espèce de pièce ouverte contiguë à l'accueil où je m'étais adressée quelques minutes plus tôt. Il y avait du monde, devant deux bureaux, des gens qui portaient plainte ou qui, comme moi, étaient mis sur la sellette. Il me fit approcher d'un guéridon assez haut et prit mes empreintes ; pas le pouce non, pas l'index, le pouce, l'index, le majeur, l'annulaire et l'auriculaire de chaque main, puis la paume. Mes mains étaient abandonnées, il les manipulait sans ménagement. « Vous n'avez pas l'habitude ? » me dit-il soudain. « Non » pensais-je, je n'ai pas l'habitude. Puis, une fois cette opération jubilatoire terminée, il me traîna à nouveau dehors, et, devant le préfabriqué, le même où j'étais tout à l'heure, il me prit en photo : tête, de face, profil droit, profil gauche ; tronc, face, profil droit profil gauche, en entier, face, profil droit, profil gauche. Je me trouvais très forte de ne pas m'écrouler.

Je suis rentrée chez moi, j'étais devenue un zombi. Un zombi n'a plus d'identité.

Je suis rentrée il n'était guère plus de trois heures, et à quatre heure Laurent devait venir pour remédier au blocage imposé de ma cour sur la rue, passage important pour moi qui l'empruntais cinq à dix fois par jour, y entreposant tronçonneuse et débroussailleuse, mon vélo et mon bois. Il me trouva avachie sur ma table, dans la cour, sans plus d'expression qu'une morte dans de mauvaises conditions. Je ne l'avais jamais vu comme quelqu'un qui scrutait mes états d'âme, mais il fut impressionné. N'étant pas non plus du genre à enfoncer le clou, il m'extirpa de mon marasme en focalisant mon intérêt sur les problèmes concrets.

Après avoir fait le constat de la construction du portail, il s'avisa de défaire une à une les vis qui collaient ma porte métallique au montant de bois ; mais quand le travail fut terminé, le montant s'effondra en trois morceaux, ma porte et celle de ma voisine battant désormais dans le vide. C'était pas prévu ! Et pour tout dire, on s'est retrouvé con.

Il revint deux ou trois jours plus tard, muni d'un chevron gringalet qu'il coinça en force , en haut, comme il pouvait, et qu'il fixa en bas à l'aide d'un « L », vissé sur le bois d'une part, et tenu par un boulon que je vissai indéfiniment dans une cheville, elle-même enfoncée dans la pierre, d'autre part. À hauteur du pêne, il fit un creux au ciseau à bois en guise de gâche. J'avais souvenir d'une grosse clé que j'avais trouvée dans les lieux en y arrivant, sans en connaître l'usage, et, j'étais sûre de l'avoir gardée ; je mis la main dessus en moins de trois minutes ! Cela me parut de bonne augure. Rien n'était bien solide, et par la suite il m'a fallu y revenir à plusieurs reprises, mais ma porte fermait. En revanche, celle de la voisine, non. Elle pouvait, si elle le voulait doubler le montant et faire de même. Elle ne le fit jamais, mais ajouta à la liste de ses griefs celui-ci, ce qui me valut plusieurs visites au commissariat où on me demandait, après explications et à la relecture, de corriger les fautes !

Le temps commençait de l'attente de la suite des événements.

Le lendemain, après que je lui eus raconté l'épisode au commissariat, Laurent qui était très copain avec le chef de brigade, s'y rendit et déballa son sac. Il m'a raconté que ça a duré plus de deux heures et que le petit teigneux à qui j'avais eu affaire s'était fait remonter les bretelles, entre autre « si elle n'avait pas été greffière, t'aurais laissé tomber : C'est de l'excès de zèle, inapproprié » ; j'avais oublié de lui raconter qu'à un moment donné, quand il insistait sur cette fameuse baffe, je lui avais demandé si elle lui avait dit que j'étais allée chercher mon fusil, que je l'avais mise en joue elle et son fils et que je les menaçais de mon arme ; est-ce qu'elle lui avait dit qu'elle m'avait jetée en me donnant des coups de pieds... le gus avait été déstabilisé. Il brailla dans le commissariat qu'il avait fait son devoir rien que son devoir mais quand il m'appela trois jours plus tard pour que j'aille retirer ma convocation au tribunal, pour trois semaines plus tard, il avait rabattu son caquet. Comme sur le papier qu'il me tendait il était question d'indemnisation, il me dit qu'ils me demanderaient au maximum vingt euros.

Vingt euros ? Mais il n'en est pas question, plutôt mourir que lui filer ne serait-ce qu'un franc ! La question n'était pas que cela ne me coûte pas cher, la question était que c'était moi la victime et que je ne pourrais, jamais jamais céder.

Le chef, copain de Laurent, m'avait par son intermédiaire, conseillée de faire une lettre au proc. C'est en en relisant la copie des mois plus tard que j'ai compris à quel point j'étais en état de sidération !

Au bout de quelques jours il m'a fallu quand même m'agiter ; j'appelai une amie qui avait des amis avocats. D'abord changer de juridiction, ne pas être dans le tribunal où elle bossait.

Mais qu'était-ce donc un Rappel à la Loi ?

Je reçu de tous mes copains, des papiers qu'ils m'imprimaient depuis leurs renseignements pris sur Internet, puisque je ne l'avais pas ; des tonnes de papier ; je lisais tout, je savais tout sur la loi sur les clôtures, les limites de plantation, les dénonciations calomnieuses, mais sur le rappel à la Loi, je restais sur ma faim. On me donna le numéro d'une avocate sympa ; elle ne l'était pas du tout, agacée de ma demande de renseignement quasi anonyme et par téléphone, elle daigna me dire quand même que je devais m'y rendre – sinon gare- et que là, je pourrais parler et m'expliquer. Voilà qui me rassura un peu. J'essayais de rassembler mes esprits, mais jusqu'à aujourd'hui, je n'y suis guère parvenue.

Vous avez fait une pichenette et vous avez fait s'ébouler une montagne : c'est rien de dire que vous êtes décontenancée.

Ma demande fut acceptée et reportée de trois semaines.

Le jour où j'aurais dû être au tribunal, j'eus, je n'en sais plus la raison, besoin d'aller faire une course dans le village voisin. En rentrant, plutôt qu'emprunter la route habituelle je pris celle des écoliers ; et là, je vis quelque chose que peu de gens ont vu, à tel point que quand je le raconte, on ne me croit pas.

Des centaines d'oiseaux faisaient les fous au dessus d'un pré. De loin c'était si beau que m'approchant, je coupai le moteur et sortis de ma voiture. Ces oiseaux étaient des rolliers d'Europe, rares partout ailleurs qu'ici, mais protégés. Ils se rencontraient parfois deux à deux, descendaient en piqué, se ressaisissaient et arrivaient légers sur le sol ; les rolliers sont des oiseaux colorés comme les perroquets, les aras, gros comme des merles peut-être, ou plus petits, mais on les voit bien quand ils volent ; ils migrent et ceci devait être leur arrivée, et les fiançailles. C'était beau à pleurer, c'était beau à ressentir ses chaînes humaines comme des entraves au bonheur et à la liberté ; mais l'excès d'émotion me noue les tripes et me commande de ne pas y traîner.

On me conseillait : habille toi bien et coiffe toi, tu mettras un petit collier, cela veut dire « on ne m'enchaîne pas », réponds aux questions, ne t'engage pas à expliquer, sois sobre dans tes propos ; il ne faut pas dire ça, ça ne plaît pas ; surtout ne parle pas des flics ; ne t'énerve pas. On me prêtait des fringues dans lesquelles je me sentais comme un singe déguisé .

Je me disais : « Est-ce possible de vivre ça ? ».


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45 réactions à cet article    


  • cevennevive cevennevive 25 juillet 2013 10:16

    Alinea, j’ai ressenti votre angoisse comme si elle était mienne. Je crois comprendre que cet épisode de votre vie est loin maintenant. Mais moi, j’en ai mal pour vous aujourd’hui, au-delà des mois, des années peut-être...


    Et cette garce de voisine, est-elle loin, elle aussi ? J’espère qu’elle est allée tourmenter d’autres gens, à des kilomètres de là, et qu’elle est « tombée sur un bec ».

    Amicalement.

    • volpa volpa 25 juillet 2013 10:21

      La suite et çà ne m’étonne pas.


      • 6ber 6ber 25 juillet 2013 11:45

        Les flics, la « justice », une machine qui broie lorsqu’on l’aborde pour la première fois de façon ingénue et honnête.
        J’imagine aisément votre émotion et votre détresse.
        J’aurais aimé avoir été là pour vous soutenir.


        • subliminette subliminette 25 juillet 2013 12:05

          Bonjour Alinéa, bonjour à tous,

          Un jour j’ai accompagné à la gendarmerie quelqu’un qui était un peu dans votre cas en face d’un gendarme de base. De victime il était transformé en accusé.
          En l’attendant dans la salle d’attente j’ai parcouru les dépliants de la gendarmerie et je suis tombée sur une pub pour entrer dans la gendarmerie. Les épreuves d’admission étaient détaillées. J’avoue être tombée des nues : le niveau requis m’a semblé celui du CM2 à peu près.

          Voilà donc des gens incultes et pas forcément intelligents qui se retrouvent avec une autorité certaine sous leur képi. Vous, visiblement instruite et éduquée, quelle jolie proie vous faites ! Quelle douce vengeance ! Vous humilier, vous rabaisser, un vrai délice ! En plus vous soulignez ses fautes d’orthographe, mauvaise et irrespectueuse citoyenne ! Vous avez eu de la chance qu’il ne vous colle pas une insulte à agent dépositaire de la force publique.

          Heureusement que son chef était un peu plus intelligent !


          • philippe913 25 juillet 2013 14:14

            et toujours les mêmes poncifs les gendarmes sont « des gens incultes et pas forcément intelligents »

            http://www.devenir-gendarme.fr/concours-gendarme.php

            le concours nécessite le BAC.

            Avez vous récemment lu l’article du journaliste qui a tenté le concours de gardien de la paix et qui l’a loupé ?
            il aurait pu faire la même chose avec celui des gendarmes. La difficulté n’est pas dans l’épreuve, mais dans le fait que ce soit un concours, ainsi, vous pouvez être sur que si une majorité n’a « que » le BAC, si on regarde dans le détail, on va trouver jusqu’à BAC +4 sans soucis.

            et puis ensuite :« Vous, visiblement instruite et éduquée, quelle jolie proie vous faites ! Quelle douce vengeance ! »
            waow, j’adore. On pourrais y voir une certaine lutte des classes entre le gendarme prolo, et le cadre sup bourgeois, mais je m’égare.

            pourquoi chercher midi à quatorze heures ? soit elle est tombée sur un gros con comme il y en a dans tous les milieux, soit elle n’est pas au courant de tout, soit elle ne nous dit pas tout.

            j’ai tendance à me méfier de ce genre de courrier qui passe souvent sous silence les aspects gênants pour son auteur. Non pas que ça soit le cas ici, je n’en ai aucune idée, mais c’est une possibilité.


          • foufouille foufouille 25 juillet 2013 14:30

            le bac, on leur a donné ou c’était il y a longtemps et pas en droits


          • alinea Alinea 25 juillet 2013 15:52

            C’est drôle ce que vous dîtes subliminette ; je n’ai jamais vu les faits comme ça ! je me voyais plutôt comme une marginale, une piche en quelque sorte, méprisable de sa marginalité, elle en avait de l’urticaire d’avoir la même maison que moi ( maison jumelée en fait) ; elle n’a eu de cesse de montrer cet écart de « classe » ! la culture, j’ai plutôt l’impression qu’elle s’en tape !! . votre manière de voir m’aurait fait du bien quand j’étais sous le feu !


          • subliminette subliminette 25 juillet 2013 17:00

            Détrompez-vous Alinéa,
            Avec un peu de culture, et même sans, nous sommes tous des marginaux , puisque tous à priori coupables de quelque chose , même de quelque chose que nous ignorons.

            Si je peux vous donner 2 conseils amicaux : quand vous êtes dans le cas que vous décrivez : PARLEZ. Parlez-en à vos amis, à vos relations, à vos parents. Il faut que ça se sache. C’est notre seule arme. N’ayez jamais honte. Vous n’en avez parlé qu’à Laurent, c’est dommage. Beaucoup de gens vous auraient entendue.

            Et puis un petit « truc » : lorsque quelqu’un essaie de vous impressionner de cette façon, comme ce flic, regardez-le dans son « 3ème oeuil » c’est à dire au milieu du front. Je vous promets que vous le déstabiliserez en peu de temps


          • gaijin gaijin 25 juillet 2013 12:05

            Argante
            Non ! j’aime mieux plaider.

            Scapin
            Eh ! Monsieur, de quoi parlez−vous là, et à quoi vous résolvez−vous ? Jetez les yeux sur les détours de la justice ; voyez combien d’appels et de degrés de jurisdiction, combien de procédures embarrassantes, combien d’animaux ravissants par les griffes desquels il vous faudra passer, sergents, procureurs, avocats, greffiers, substituts, rapporteurs, juges, et leurs clercs. Il n’y pas un de tous ces gens−là qui, pour la moindre chose, ne soit capable de donner un soufflet au meilleur droit du monde. Un sergent baillera de faux exploits, sur quoi vous serez condamné sans que vous le sachiez. Votre procureur s’entendra avec votre partie, et vous vendra à beaux deniers comptants. Votre avocat, gagné de même, ne se trouvera point lorsqu’on plaidera votre cause, ou dira des raisons qui ne feront que battre la campagne, et n’iront point au fait. Le greffier délivrera par contumace des sentences et arrêts contre vous. Le clerc du rapporteur soustraira des pièces, ou le rapporteur même ne dira pas ce qu’il a vu. Et quand, par les plus grandes précautions du monde, vous aurez paré tout cela, vous serez ébahi que vos juges auront été sollicités contre vous, ou par des gens dévots, ou par des femmes qu’ils aimeront. Eh ! Monsieur, si vous le pouvez sauvez−vous de cet enfer−là. C’est être damné dès ce monde que d’avoir à plaider ; et la seule pensée d’un procès seroit capable de me faire fuir jusqu’aux Indes.
            .........

            Géronte
            Que diable alloit−il faire dans cette galère ?
            ..........

            Molière : les fourberies de Scapin acte II scène 1


            • kitamissa kitamissa 25 juillet 2013 13:25

              Ben écoutez Alinéa ...


              dans la bonne ville où je réside, nous sommes 4 personnes à porter le même nom( consonnance étrangère ), dont 2 le même prénom ...

              quand j’étais en activité, j’avais une entreprise déclarée y compris un cabinet de métreur vérificateur ...

              un architecte de la ville portant les même noms et prénom que moi, a fait pas mal d’entourloupes et laissé en plan pas mal de clients et fournisseurs en se barrant avec le pognon encaissé ...et laissant de belles ardoises d’impayés !

              les flics et huissiers se sont pointés plusieurs fois chez moi et à chaque fois, il fallait que je prouve ma bonne foi, et que je n’étais pas ce mec indélicat ....

              des emmerdes, des convocations des plaintes, des menaces et tout le toutim ! 

              un voisin ( hé oui ) même nom que moi pas même prénom heureusement, qui lui contractait des crédits , ne remboursait rien et déménageait !

              encore les emmerdes avec convocations chez les flics suspicieux comme si j’étais le dernier des assassins...

              et enfin, une saisie sur mon compte par le Trésor public, d’une belle somme que devait une Dame cette fois qui portait le même nom que moi, alors pareil, démarches au Trésor public, à la Banque, aux flics ....

              galère pour récupérer mon oseille......

              ce qui est chiant, c’est que l’on se sent seul dans ces cas, il faut prouver sa bonne foi devant des gens obtus bien souvent qui se disent « on en tiens un !! » 

              • alinea Alinea 25 juillet 2013 15:43

                J’ai une amie qui a changé de nom pour des conneries comme ça ! véridique !!


              • Radix Radix 25 juillet 2013 13:34

                Bonjour Alinea

                Intéressant le dialogue de la voisine avec son gamin ou plutôt le monologue ! Ce n’est pas au gamin qu’elle s’adressait mais à elle-même.
                Ce n’est pas le gamin qui ne supporte pas votre âge, mais elle, vous êtes le rappel permanent de ce qu’elle va devenir et elle ne le supporte pas.

                Elle est du ressort de la psychiatrie et non de la gendarmerie.

                Radix


                • popov 25 juillet 2013 14:44
                  Bonjour Alinea

                  Je suis tombé par hasard sur cet article, puis suis allé lire le premier épisode.

                  Je suis désolé de voir ce qui vous est arrivé et ne peux que vous souhaiter bon courage.

                  N’ayant jamais eu d’expérience semblable, je ne peux pas vous conseiller. En vous lisant, je ne peux que mieux apprécier la chance que nous avons d’être tombé sur de bons voisins. Nos terrains ne sont pas clôturés, il y a tout juste des pierres plantées en guise de bornes approximatives sur une longueur de quelques centaines de mètres.

                  Comme nous cultivons tous nos fruits et nos légumes, il y en a toujours trop chez l’un ou l’autre à un moment donné, alors on partage. J’ai perdu la clé de ma porte d’entrée il y a plus de 20 ans et je n’ai jamais pensé à remplacer le serrure.

                  Tout pourrait bien sûr changer si un voisin déménageait et était remplacé par un paranoïaque du genre de votre voisine.

                  Bon courage !

                • alinea Alinea 25 juillet 2013 14:45

                  Radix : mon interprétation, c’est qu’elle a fait un transfert : une voisine, une tante, une grand mère qui sait et qui « ne jouait pas son jeu » de petit commandant quand elle était môme !
                  Quand au reste je dis exactement ce qui s’est passé, en y ajoutant mon ressenti ! Je ne « joue » pas l’innocente !! ( réponse au post plus haut)
                  Très bien Molière ; et j’ai écrit aussi ceci car je sais bien que je ne suis pas la seule, et je sais de sources sûres que certains s’en sont rendus malades ; malades vraiment : cancer !


                • alinea Alinea 25 juillet 2013 14:47

                  merci popov !
                  Jusqu’à elle tout s’est toujours bien passé avec mes voisins !! mais voilà ; c’est comme un coup de foudre de sa part, mais de haine !


                • alinea Alinea 25 juillet 2013 15:56

                  Radix
                  elle s’adressait à moi je pense, elle savait que j’étais là : le gosse a été très utilisé par sa mère ; j’ai une amie, assistante sociale mais qui s’occupe de l’enfance, qui s’était émue de cette situation ; gageons qu’aujourd’hui elle a un peu changé, sinon, le môme ne sera pas obligé d’être heureux arrivé à l’adolescence !


                • alberto alberto 25 juillet 2013 14:40

                  Bonjour Alinea :

                  Bien sûr, tout cela est bien énervant, mais pour la prochaine fois, si un ou une emmerdeur (euse) tente de te faire des misères, ce que je ne souhaite pas, je te conseille par commencer d’essayer la Dagyde !

                  L’intérêt de la Dagyde est que ça peut marcher dans les deux sens : protection pour toi, menace vers ta persécutrice...

                  Facile à réaliser soi-même, pas cher, discret, réconfortant : sympa, non ?


                  • popov 25 juillet 2013 14:53
                    @alberto

                    Les adultes sains d’esprits ne jouent pas à la poupée, surtout pas ce genre de poupée.

                  • alinea Alinea 25 juillet 2013 15:41

                    alberto : elle m’appelait sorcière ! mais je n’en ai pas les pouvoirs !! c’est vrai que ça fait envie : une petite aiguille et l’autre est« immobilisée » !! smiley


                  • Captain Marlo Pilou Camomille 25 juillet 2013 19:02

                    Alinéa,

                    Les gens qui pratiquent le harcèlement ne sont pas des paranos, mais des pervers.
                    Le meilleur livre que j’ai lu sur la question est « Le harcèlement au travail » d’ Irigoyen .

                    Le moteur fondamental est souvent la jalousie, le fait d’être différent, et le goût du pouvoir sur les autres, ce sont souvent des gens sans scrupules qui ne respectent ni les autres, ni les lois.

                    On en retrouve partout, au travail, dans les familles ou ... comme voisins. Ils ont cette capacité de retourner la situation à leur avantage, et à se placer comme victimes.

                    Ils s’en prennent toujours à des gens isolés, ou qu’ils se débrouillent pour isoler, ils font leurs coups ou leurs déclarations sans témoin. Je n’ai pas réussi à lire votre 1er billet, mais j’ai compris l’idée générale...

                    Dès le début d’une histoire de harcèlement, il faut déposer une main courante à la Police ou à la Gendarmerie, en déposant un document écrit dont vous gardez le double.

                    Le harcèlement est une accumulation de petits faits de mépris, d’agressions, de dégradations, qui, pris isolément , ne justifient pas une plainte, mais dont l’accumulation est constitutif du harcèlement.

                    Le harcèlement, c’est l’équivalent d’un meurtre à basse intensité..., le but est « tuer » les gens moralement, psychologiquement, de les soumettre ou de les faire partir.

                    Il ne sert à rien de clamer votre innocence, ils mentent comme des arracheurs de dents.
                    Il faut accumuler les preuves, les photos, les témoignages, les enregistrements audio ou vidéo, tout ce que vous pouvez ...

                    Argumenter avec des pervers n’a qu’une seule utilité, enregistrer discrètement ce qu’ils croient une situation sans témoin...

                    En principe, si on a affaire à des Gendarmes normaux, ils ne savent pas au départ qui a fait quoi ? Ils sont neutres et distants, ce qui ne semble pas le cas de celui sur lequel vous êtes tombée.

                    Ensuite, ils enquêtent des deux côtés, et peuvent tout vérifier, les déclarations d’ impôts, les aides sociales, les comptes bancaires, le train de vie des deux côtés etc..

                    Il est toujours prudent d’avoir une assurance qui contient « défense et recours », qui vous donne accès à un avocat, ou en prendre un autre, si celui proposé ne vous convient pas.
                    Si vous gagnez le procès, tout est à la charge de la partie adversaire, et un huissier de l’ assurance se charge du recouvrement, si vous avez droit à une indemnité. 

                    Il va de soi qu’il faut toujours respecter la loi, toujours se maîtriser, les insultes sont faites pour vous provoquer , vous faire perdre votre sang-froid, de manière à vous mettre en tort.

                     A ma connaissance, les témoignages des membres de leur famille ne sont pas pris en compte.

                    Faire appel à un géomètre ou un huissier, bref, avoir un dossier béton. Si votre dossier est vide de preuves, c’est la parole de l’un contre la parole de l’autre, et en principe, le dossier est classé sans suite.

                    Qu’y a -t-il dans leur dossier comme preuves contre vous ?


                    • alinea Alinea 25 juillet 2013 19:35

                      Une partie de vos questions trouveront réponse dans les trois derniers volets de la « saga » !!
                      Ils n’ont rien prouvé:si vous n’avez pas lu le premier« acte », vous ignorez qu’elle greffière
                      J’avais un dossier béton que personne n’a lu ! une affaire sans importance, quoi ! mais je crois que pour comprendre il faut lire « faits et gestes » !!
                      Merci Pilou


                    • Montagnais .. FRIDA Montagnais 25 juillet 2013 19:28

                      Très beau texte !


                      Sur le fond, bah ! on ne peut pas changer souvent le monde .. mais la perception qu’on en a, bien ..


                      C’est malgré tout pas la guerre de Corée votre stryge de voisine, visiblement une conne certifiée

                      Prenez tout ça du meilleur côté, ne vous mettez plus la rate au court bouillon, riez ! Tout instant qui ne nous tue pas nous rend plus fort.

                      En tout cas, votre désarroi . déjà passé n’est ce pas ? - nous a valu un très beau texte


                      • alinea Alinea 25 juillet 2013 22:43

                        montagnais ; pas vraiment ! mais je raconterai !!
                        Constant ? Comment faites-vous pour faire un post avec moins de dix caractères sans vous faire refouler ? smiley


                      • Constant danslayreur 25 juillet 2013 22:49

                        C’te nana a beau être génialissime elle est nulle avec un clavier entre les mains smiley 

                        En fait il suffit d’ajouter des blancs... caractères aussi les blancs... de souche ou café au lait peu importe et du reste, le manuel ne le précise pas... smiley

                        PS : De tout cœur avec vous smiley


                      • alinea Alinea 25 juillet 2013 23:17

                        Vous êtes un plaisir à fréquenter Constant !!! merci infiniment, pour tout ! smiley


                      • Captain Marlo Pilou Camomille 25 juillet 2013 19:31

                        Alinea,
                        Bon, j’ai réussi à lire le 1er billet... , c’est sûr, quand on respecte les autres, on n’a pas envie d’entrer en conflit, on essaye de temporiser.

                        Le billet d’excuses, preuve de civilité, risque vous retomber sur le nez, puisque vous n’avez pas enregistré la teneur des propos provocateurs de la voisine, exprès pour vous énerver...

                        Mais dans la mesure où vous êtes dans votre droit de récupérer une partie de votre terrain, on se demande bien de quoi elle se mêle ? Cela ne la concerne en rien, ni elle, ni son fils, ni son père...
                        J’attends la suite, car je suppose qu’il y a une suite...


                        • Captain Marlo Pilou Camomille 25 juillet 2013 19:34

                          Montagnais,

                          Le jour où vous aurez affaire au harcèlement d’un pervers, vous verrez que c’est bien la guerre de Corée... Vous croyez que les suicides à France télécoms sont dus à quoi ?


                          • brindfolie 25 juillet 2013 19:41

                            Chère Alinea.
                            J’ai lu le début de votre premier épisode et aussi le début de celui-çi,et je dois vous avouez que je ne peux poursuivre la lecture de votre billet tant il me rappelle un épisode de ma vie..Avec ses gens là on ne peut pas lutter,ils sont intouchables.Allez croire en la justice après cela.Se reconstruire après un tel événement est pour ma part quasiment impossible,je ne sais ce qu’il en adviendra du votre,certainement le fait d’en parler est un bon début de thérapie.
                            Après cela on a tendance à devenir paranoîaque et je pense sincèrement qu’il faille le devenir tellement les valeurs de notre société sont en train de s’inverser.
                            Comme Subliminette le dis si bien nous sommes tous coupables,peut-être sans le savoir, elle paraphrasai Marion le directeur des renseignements généraux qui disait : « dès la naissance,tous coupables ».Il était bien placé pour le savoir !


                            • alinea Alinea 25 juillet 2013 22:34

                              parano, c’est exactement ça ! j’essaie de raconter.. il y a encore trois épisodes, et l’histoire n’est pas finie !! Comme je suis dans mon droit, j’essaierai d’aller jusqu’au bout ; enfin de toutes façons, c’est parti comme ça ; de là à espérer réparation, je crois qu’il ne faut pas rêver : vous voyez un proc, un juge, avouer leur « faute professionnelle » ?


                            • kergen 25 juillet 2013 20:21

                              Merci pour ce témoignage. On attend la suite et fin avec impatience.


                              • alinea Alinea 25 juillet 2013 22:36

                                à demain kergen, ou samedi, je ne sais !


                              • brindfolie 25 juillet 2013 23:30

                                Réparation dîtes-vous,vous n’aurez pas ! A moins que comme moi vous cherchiez à alpaguer votre boureau.Cela fait onze ans que je cherche à lui mettre la main dessus.Je ne touche pas encore au but,mais je m’en approche assiduement,et cela grace à internet.Quand elle ’subira ’ ce qu’elle m’a fait endurer nul doute qu’elle prenne la voile.Si les citoyens d’un pays n’ont plus confiance dans le pilier de leurs institutions et se permettent de se faire justice eux mêmes,il est temps pour la magistrature de changer d’horizon.


                                • alinea Alinea 26 juillet 2013 00:12

                                  brindfolie : il faut juste savoir si l’on survit ou si l’on se détruit à vouloir la vengeance !
                                  Et si j’en crois ce que je ressens, en ce jour, de vous lire, vous tous, et la chaleur que je trouve ( ah ! si je l’avais eu alors !) je ne peux que vous conseiller de le mettre à plat ; l’écrire. L’excès de souffrance est handicapante mais peut-être peut-on la mettre à distance ( pour moi c’est l’écriture) et faire la part des choses. J’espère que vous savez ce que vous faites et que vous n’en recevrez aucun effet boomerang. Ce serait trop de gloire pour l’autre !
                                  Merci...


                                • Hervé Hum Hervé Hum 25 juillet 2013 23:45

                                  Bonsoir Alinea,

                                  merci pour ce récit, de mon point de vue, pittoresque.

                                  J’ai beaucoup ri de la réaction de votre voisine et de votre « sidération » lorsque vous l’informez de votre intention de déplacer la clôture. Bien sûr pour vous ce ne fut pas le cas sur le moment, mais je gage qu’avec le temps vous en rirez à gorge déployée !!!

                                  En tout les cas, je vois que vous avez pris le parti de vivre le mal par le bon coté de l’expérience. L’écriture est alors un bon moyen de thérapie.

                                  J’ai hate de lire la suite de votre mésaventure pour le moins rocambolesque (toujours de mon point de vue !). Je ne doute pas de l’issue, c’est à dire que votre voisine en sera ou en fut quitte pour sa bêtise.

                                  Entre parenthèse, quand vous écrivez "C’est la vie ensemble : tu as le droit de rehausser ta maison d’un étage et m’ôter mon soleil, mais tu n’es pas Hannibal et je ne suis pas un grand sage.« 

                                  C’est exactement ce qui est arrivé à ma mère dont les voisins, de vieux professeurs insignifiants, on agrandit leur maison avec ce que ma mère appelle »leur mirador", haut de trois étages.

                                  Pour finir, je vous conte la dernière, j’ai transformé le balcon de chez ma mère (toujours elle !) devant la cuisine, en terrasse et au moment de lui confectionner une pergola voilà que je lis qu’il faut une autorisation de construire. Décidé à respecter le droit, je me rend à la mairie et voilà t’y pas que le service d’urbanisme me dit qu’en vertu d’une clause faites et signés par la majorité des co-lotissier il est interdit de construire quoi que ce soit sur un recul de 5 mètres devant la voir publique. Juste là ou est situé la terrasse !

                                  Clause effective uniquement dans le quartier de chez ma mère ! En vertu de quoi, plutôt que de nous perdre en demande, recours, prières, menaces et finalement renoncement ou suicide, nous avons décidé de construire la pergola sans autorisation autre que celle de nos voisins direct, mais en respectant le POS quand même !

                                  Bonne fin de soirée chère Alinea et encore merci pour ce petit conte de la mesquinerie ordinaire.


                                  • alinea Alinea 26 juillet 2013 00:05

                                    Merci Hervé ! Il y a deux types de gens au fond, ceux qui se font avoir, et parmi eux ceux qui tirent leçon, sous-entendu de sagesse, et ceux qui s’imposent !
                                    J’ai découvert à cette occasion plein de choses auxquelles je n’avais jamais pensé !
                                    Par exemple que les avocats sont là pour se faire des tunes à défendre les coupables ! Que les innocents se brossent ! Surtout s’ils n’ont pas de fric, ce qui est souvent le cas !! À moins d’avoir la chance de tomber sur un mec de la DDE intelligent, ce qui arrive !, dans l’histoire que vous racontez, il vaut mieux faire comme vous dîtes. Néanmoins si un jour, un jaloux, un connard, procédurier s’avise de se rendre compte du truc, il se régalera de le faire savoir !
                                    J’ai constaté qu’il y a les nuiseux ( j’en parlerai sûrement un jour !) et les nuisibles !
                                    J’ai commis qu’une seule faute : penser qu’il suffisait d’être dans son bon droit !! Mais quelle leçon !


                                  • Hervé Hum Hervé Hum 26 juillet 2013 09:38

                                    Bonjour Alinea,

                                    quand on a pas d’argent mais un sou d’intelligence et de volonté comme pour vous, eh bien il suffit de se faire l’avocat de son avocat !! Sous entendu, faire le travail de terrain pour servir le travail tout pré mâché à son avocat lors du jugement au tribunal. Cela marche très bien, car en fait un « bon » avocat ce n’est rien d’autre qu’une personne qui sait lire avec une bonne mémoire et surtout, aucun scrupule !


                                  • Captain Marlo Pilou Camomille 26 juillet 2013 06:27

                                    Alinéa,

                                    Il vaut mieux être dans son bon droit, ce qui n’exclut pas les mauvaises coïncidences : avoir un mauvais avocat, croiser la route d’un gendarme incompétent etc...

                                    Il ne faudrait pas faire de ces accidents une généralité sur la Justice ou la Police.

                                    J’ai eu affaire à eux dans deux affaires, j’ai eu gain de cause les deux fois.
                                    Une fois contre des voisins harceleurs dans le genre des vôtres, mais plus nombreux et organisés en mafia locale, et une autre fois contre un notaire ripoux.

                                    Contre les voisins, la gendarmerie a fait une enquête approfondie, elle n’a rien trouvé à me reprocher, alors que les voisins trichaient sur les déclarations d’impôts, les aides sociales, avaient menti dans leurs déclarations, bref cela a lourdement pesé en leur défaveur, et leur a coûté très cher...

                                    Contre le notaire, qui avait fait un faux, la procédure a duré 7 ans..., mais j’ai tenu bon, j’avais une avocate qui a fait un travail remarquable, et j’ai obtenu réparation.

                                    Mis à part un avocat de l’assurance peu actif dans le premier cas, je n’ai croisé que des gens qui ont fait leur travail avec sérieux pendant toutes ces années, y compris l’assurance qui a toujours été présente.

                                    Je ne suis pas d’accord avec Hervé Hum, il faut toujours essayer de respecter la loi.

                                    Déjà quand on est dans son droit, vous avez pu le constater, ce n’est pas évident de se faire respecter, alors quand on est en tort, je préfère ne pas y penser...


                                    • Hervé Hum Hervé Hum 26 juillet 2013 09:34

                                      Bonjour Pilou camomille,

                                      J’ai bien précisé que je respectait le POS, donc le droit !!!

                                      Je n’ai pas pris la peine de préciser que dans le lotissement en question, d’autres ont enfreint la clause et le meilleur fut que le premier à enfreindre la clause fut la personne qui eut l’initiative de cette clause !!!

                                      En fait, la clause fut surtout faite pour interdire toute construction ou plutôt agrandissement des maisons jusque devant la rue, mais pas pour ce qui est d’une terrasse ou pergola. Seulement à moins d’être versé dans la soupe juridique, les gens vont à l’essentiel sans penser à détailler. Sans penser d’ailleurs, car ils ont signés par esprit moutonnier en suivant le mouton noir du groupe. En effet, une telle clause est totalement inutile au regard des contraintes existantes déjà dans les POS et aujourd’hui dans ce qui le remplace, le PLU. A noter que le PLU local est en construction et le service d’urbanisme m’a dit qu’a cette occasion la clause serait abandonné, sauf demande expresse des co-lotissiers !

                                      Bref, cher Pilou camomille, nous avons respecté l’esprit de la clause particulière autant que le POS général. Seulement voilà, respecter la procédure aurait coûté du temps et ou de l’énergie pour rien, alors, on à préféré faire d’abord la pergola pour en profiter dès cet été plutôt que d’attendre un an voir plus et surtout se lancer dans des paperasses où finalement tout le monde perd du temps et de l’argent inutilement.

                                      Est ce plus clair ainsi ?!


                                    • brindfolie 26 juillet 2013 08:00

                                      Alinea : je vous est bien compris.Pour faire simple,le fait d’en parler et d’exprimer une sentence conscientisée est pour moi quasi équivalent d’une peine effectuée.Cela veut dire que je n’irai pas me mettre hors la loi en appliquant la loi du talion,mais qu’il est de mon devoir de retrouver mon bourreau et tenter de mettre un terme à ses possibles exactions présentes et futures.La vilenie n’a point sa place en justice.Le Droit comme son nom l’indique n’a point vocation à être représenté par des tordues !
                                      Croyez bien,chère Alinea,que mon post précédent n’avait point pour but de vous destabiliser.
                                      Votre combat est juste,menez le.Peut être que pour une fois le pot de terre gagnera face au pot de fer.
                                      Cordialement.


                                      • Folacha Folacha 26 juillet 2013 09:06

                                        Bonjour Alinéa !

                                        J’espère que votre voisine vous laisse tranquille désormais .
                                        C’est bien d’écrire, ça permet de tirer un trait . Et vous racontez très bien ...

                                        • alinea Alinea 26 juillet 2013 19:11

                                          Merci Folacha !


                                        • Loatse Loatse 26 juillet 2013 13:58

                                          Bonjour Alinéa

                                          " Lorsque je lis ceci :

                                          Le jour où j’aurais dû être au tribunal, j’eus, je n’en sais plus la raison, besoin d’aller faire une course dans le village voisin. En rentrant, plutôt qu’emprunter la route habituelle je pris celle des écoliers ; et là, je vis quelque chose que peu de gens ont vu, à tel point que quand je le raconte, on ne me croit pas.

                                          Des centaines d’oiseaux faisaient les fous au dessus d’un pré. De loin c’était si beau que m’approchant, je coupai le moteur et sortis de ma voiture. Ces oiseaux étaient des rolliers d’Europe, rares partout ailleurs qu’ici, mais protégés. Ils se rencontraient parfois deux à deux, descendaient en piqué, se ressaisissaient et arrivaient légers sur le sol ; les rolliers sont des oiseaux colorés comme les perroquets, les aras, gros comme des merles peut-être, ou plus petits, mais on les voit bien quand ils volent ; ils migrent et ceci devait être leur arrivée, et les fiançailles. C’était beau à pleurer, c’était beau à ressentir ses chaînes humaines comme des entraves au bonheur et à la liberté ; mais l’excès d’émotion me noue les tripes et me commande de ne pas y traîner.

                                          Je me dis qu’il serait peut être sage d’envisager de vendre et votre maison et votre terrain pour déménager vers ce village voisin qui respire l’harmonie... parce que d’harmonie, de sérénité, ce sont apparemment des choses que ne respire pas le lieu ou vous résidez...

                                          Si je me permet ce conseil, c’est parce que j’ai vécu approximativement la même situation, des voisins qui me pourrissaient la vie (jusqu’à vouloir m’interdire de diner l’été sur ma terrasse, les rires des enfants les génant...jusqu’à rentrer dans mon jardin sans demander la permission afin de trailler leur haie qui passait à travers mon grillage - ce qui ne me dérangeait pas toute cette verdure anarchique, je suis plutot d’une nature très cool - jusqu’à demander aux responsables de la croix rouge locale pour qui j’avais organisé un barbec qui ils étaient...ce qu’ils faisaient là... (rhoo la honte :)

                                          J’achetais donc un chien qui leur courut au train dés la grille franchie.. :) mais la coupe déjà bien pleine déborda le jour ou je dus me garer quelques minutes devant ce qu’ils nommaient leur trottoir en attendant que mes enfants qui me suivaient puissent se garer au fond du jardin...

                                          10 minutes qui leur fit péter les plombs, ils se mirent à frapper les vitres à coup de poing.. alors je descendis, leur demandant s’ils n’étaient pas devenus fous... là tous trois (la mère, la fille, le père) se jetèrent sur moi...

                                          Là encore en bonne non violente, je refusai de rendre les coups... mes vêtements furent déchirés réduits en lambeaux, je fus frappée, griffée, on m’arracha les cheveux par poignées... un vrai lynchage qui vit cesser net ma vocation de sainte et martyre lorsque je rendis les coups..

                                          et donc quand la maison lustucru débarqua (la police), ils ramassèrent la fille la machoire démantibulée (un direct de la droite), le père qui s’était mangé le trottoir et était dans les pommes.. quand à la mère, elle avait effectué un sage repli stratégique derrière ses murs...

                                          Non lieu bien sur.. (je m’étais défendue donc il semblerait que justice soit faite)...

                                          Six mois plus tard, je déménageais.. dans le coin justement ou j’avais rêvé de m’installer et cerise sur le gateau, j’ai des voisins charmants...

                                          Je me suis demandée avec le recul si cette bagarre n’était pas symptomatique et que finalement, ce n’était pas l’endroit qui ne voulait pas (ou plus) de moi...qui n’était pas pour moi et qui me repoussait de toutes ses forces...

                                          quoique vous décidiez (je sais ce n’est pas évident de tourner la page) je vous souhaite bon courage...


                                          • Loatse Loatse 26 juillet 2013 14:12

                                            ah j’oublais le plus important : j’ai immédiatement appeler un medecin qui fit l’état des lieux (échymoses, griffures profondes, cuir chevelu abimé) ..et donc j’ai eu une ITT...

                                            si votre voisine ne vous donne ne serait ce « que » des coups de pieds, n’hésitez pas Alinéa... deux ou trois bleus duement attestés par un medecin , cela peut faire toute la différence auprès de la police ou gendarmerie,


                                            • alinea Alinea 26 juillet 2013 19:10

                                              Merci Loatse ; à ce stade, j’aurais sûrement fait comme vous !
                                              En ce qui concerne mon déménagement, d’une part je ne « crois » pas à un avenir prometteur s’il est engagé dans la fuite, je veux dire un abandon de ce qu’on aime parce que quelqu’un le corrompt ; mais cela importe peu, c’est plutôt le problème concret : ici j’ai des terres pour mes chevaux, j’ai ce qu’on peut appeler « réseaux », mais surtout, je n’ai pas un sou d’avance, ! J’ai pensé échanger de maison, avec des québécois pourquoi pas ! Mais je n’avais que des rêves, des impossibles ! Je suis sédentaire par mes engagements ; et puis.. si vous lisez la suite, vous saurez que ma voisine est partie !
                                              N’empêche, je n’ai rien fait dans ma maison depuis !!
                                              Mais je vois aussi les choses comme ça : une épreuve qui ouvre un autre avenir meilleur. En langage commun on dit : « Un mal pour un bien » !

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