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Commentaire de RBEYEUR

sur Un maton parle aux pointeurs


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RBEYEUR 29 août 2013 00:45

« …le dossier ne fait pas toujours clairement la différence entre un pervers responsable de ses actes et un malade soumis à des pulsions difficilement répressibles… ».

Et la victime ?

Devrait-elle être comptable des atrocités subies en raison d’allégations d’irresponsabilité au bénéfice de son bourreau ?

En quoi devrait-elle prendre en charge, ne serait-ce qu’en infime partie, l’acte subi ?

Quel est la répartition des droits entre la victime et le criminel ?

Si un droit à l’irresponsabilité peut être accordé à un criminel, en quoi ce droit à anéantir  devrait être converti en condamnation de la victime à l’anéantissement ?

Mais la victime ayant tous les droits, comment peut-on lui imputer, dans sa chair et dans son âme, une responsabilité de cet anéantissement ?

Un acte criminel étant indivisible, si on est capable d’établir l’irresponsabilité d’un criminel, aussi minime soit-elle, comment aura-t-il pu  agir en toute liberté dans la réalisation de son acte ?

Lorsqu’une irresponsabilité est accordée à un criminel après qu’il ait accompli son acte, la société, qui a reconnu cette irresponsabilité après coup,  ne doit-elle pas être subrogée de cette  responsabilité retirée au criminel ?

Autrement dit, dans sa mission de protection des personnes, si la société est capable de déterminer l’irresponsabilité d’un criminel après son crime, pourquoi n’anticiperait-elle pas ce crime en détectant cette irresponsabilité avant l’accomplissement de l’acte ?


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