@RBEYEUR
J’ai beau vous avoir lu maintes fois, tâché au mieux de décortiquer vos phrases alambiquées, le moins que je puisse dire est que j’ai de la peine à vous comprendre. Je vais donc essayer de vous répondre comme je le peux.
« Et la victime ?
Devrait-elle être comptable des atrocités subies en raison d’allégations d’irresponsabilité
au bénéfice de son bourreau ? »
Si je vous comprend bien (ce qui est loin d’être sur), la victime deviendrait coupable si l’agresseur était reconnu innocent. Au risque d’asséner une évidence, c’est carrément n’importe quoi. Le status de victime ne se mesure pas à l’aulne de la culpabilité de l’agresseur.
« En quoi devrait-elle prendre en charge, ne serait-ce qu’en infime partie, l’acte subi ? »
Que veut dire prendre en charge l’acte subi ? La victime a subi l’acte, point. Elle peut demander à être indemnisée à hauteur du préjudice subi (en théorie. Le montant réel des indemnisations est un sujet ou il y a beaucoup à dire). Cela ne réparera évidement pas le traumatisme subi. La condamnation de l’agresseur ne le réparera pas d’avantage.
« Quel est la répartition des droits entre la victime et le criminel ? »
Des droits à quoi ? De quoi parlez-vous ?
« Si un droit à l’irresponsabilité peut être accordé à un criminel, en quoi ce
droit à anéantir devrait être converti
en condamnation de la victime à l’anéantissement ? »
D’accord, on rentre en plein dans le n’importe quoi. Il n’y a pas de droit à l’irresponsabilité, c’est un non-sens. Il y a des personnes irresponsables, tellement gravement atteintes dans leur psychologie qu’elle n’ont pas conscience de leurs actes. Parfois elle n’en auront même aucun souvenir (cas de la bouffée délirante chez un schizophrène, par exemple). La justice décide à ce moment là que ça n’a aucun sens de punir la personne, qui ne comprendra pas la sanction. Ce n’est pas un droit, mais je crois que vous avez quelques difficultés avec cette notion.
Et enfin, la déclaration d’irresponsabilité ne « condamne pas la victime à l’anéantissement ». C’est vraiment une phrase dramatique pour emporter un argument d’émotion, mais elle ne reflète aucune réalité.
Précision importante, l’irresponsabilité pénale ne ferme pas la porte à d’éventuelles indemnisations civiles. Même si le prévenu est totalement insolvable (fréquent chez les personne irresponsables), la CIVI (Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infractions) se substituera pour dédommager la victime.
« Mais la victime ayant tous les droits, comment peut-on lui imputer, dans sa chair et dans son âme, une responsabilité de cet anéantissement ? »
Et ça continue... la victime n’a pas tous les droits (encore heureux). Elle ne peut pas aller buter le prévenu dans le prétoire si elle estime qu’il le mérite, par exemple. Et pouvez-vous enfin nous dire où vous voyez qu’il est question d’imputer à la victime quoi que ce soit ?
« Un acte criminel étant indivisible, si on est capable d’établir l’irresponsabilité d’un criminel, aussi minime soit-elle, comment aura-t-il pu agir en toute liberté dans la réalisation de son acte ? »
Pouvez-vous définir ce qu’est l’indivisibilité d’un crime ?
J’aimerais bien savoir comment vous comptez prévenir tous les passages à l’acte de gens irresponsable, sachant que l’irresponsabilité n’est pas écrite sur le front des personnes. Doit-on enfermer tous les déments, même légers, par principe de précaution ? Priver de liberté préventivement des milliers de personnes pour des actes qu’il n’ont pas commis ? Sachant qu’un passage a l’acte peut se produire lors de la première bouffée délirante d’une personne qui n’a auparavant jamais présenté de symptômes ? Ou avez-vous une boule de cristal plus performante ?
« Lorsqu’une irresponsabilité est accordée à un criminel après qu’il ait accompli
son acte, la société, qui a reconnu cette irresponsabilité après coup, ne doit-elle pas être subrogée de cette responsabilité retirée au criminel ? »
Cela reviendrait à rendre la société responsable de tous les accidents. Oui, le passage à l’acte d’une personne irresponsable est un accident. Une (ou des) victime et pas de coupable. Ce qui ne change pas le fait que la société va aider la victime du mieux de ses capacités.
« Autrement dit, dans sa mission de protection des personnes, si la société est capable de déterminer l’irresponsabilité d’un criminel après son crime, pourquoi n’anticiperait-elle pas ce crime en détectant cette irresponsabilité avant l’accomplissement de l’acte ? »
Boule de cristal again...
08/09 23:48 - RBEYEUR
C’est dans la loi d’un forum que @Gnaffron réponde à mes communications. Mais je (...)
30/08 15:31 - Gnaffron
Vous êtes impayable, c’est pas possible... au ridicule fondamental de vos déclarations (...)
30/08 13:19 - RBEYEUR
@appoline, en se référant à ce que personne ne peut ignorer par des informations publiques (...)
30/08 10:58 - sorelisa
merci a tous pour vos messages, j’ai appris, je suis maladroit en Ecriture, je (...)
30/08 10:03 - Gnaffron
@hans C’est bien joli (en fait non) de déballer vos grossièretés sur un forum, mais là (...)
30/08 09:23 - Gnaffron
@appoline Vous avez parfaitement raison, tant sur le fait qu’on ne peut pas savoir se (...)
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