Vos soi-disant discussions sur le mode de financement sont de l’enculage de mouche et de la poudre aux yeux. Il y a les gens qui produisent des richesses (ceux qui bossent) et les gens qui consomment des richesses (à peu près tout le monde). La seule question est : comment on réparti ces richesses.
Je fais partie de la première catégorie. J’estime donc avoir mon mot à dire sur le devenir des richesses que je me fatigue à produire. Ayant de fortes convictions humanistes et socialistes, je suis pour le maintien d’un filet social fort qui protègent les membres les plus faibles de la société (les malades, les inadaptés définitifs, les pas-de-bol et les chômeurs qui essayent de s’en sortir). Je suis prêt à raquer pour ça. Et je le fais.
Il est en revanche hors de question que cette redistribution serve à faire vivre des feignasses. Je me casse pas le cul 42h par semaine pour que des glandus puissent vivre leur « projet de vie » pour le monde du futur meilleur pour les enfants durables de demain.
Ceux qui veulent vivre sur le dos des autres sans produire de richesse ont un épithète qui leur sied à ravir : parasites.
Et qu’on vienne pas me parler que ces projets à la con bénéficient à la société au même titre que le fruit du travail. Si c’est le cas, c’est une richesse, qui mérite salaire (du coup obère le besoin d’un quelconque revenu autre). Sinon, c’est un hobby, qui ne mérite pas une thune de la part de la collectivité.
Bref, avec votre beau discours de la fin de l’esclavagisme du travail, vous montrez uniquement que vous voulez devenir les jouisseurs du travail des autres, vos nouveaux esclaves. Un mot d’iceux : ALLEZ VOUS FAIRE VOIR !