• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Thierry SALADIN

sur Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République française


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Thierry SALADIN Thierry SALADIN 3 septembre 2013 17:12

@ Christian Labrune,

"Vous avez parfaitement compris ! "

Non, je n’avais pas compris. D’où ma question, et je vous remercie d’y avoir répondu.

"Si on vote pour l’un des deux pieds nickelés, tout en sachant que, de toute façon, on est condamné des deux côtés au coup de bâton, on ressemble au premier postulant. Si on refuse la double contrainte en s’éloignant du bureau de vote, c’est qu’on a compris que la situation était complètement pourrie et qu’on n’a pas du tout envie du coup de bâton, d’où qu’il vienne."

Raisonnons, si vous le voulez bien, sur le principe de la transposition de la double contrainte au comportement d’un électeur lambda, c’est-à-dire moi.

Le schizophrène que je suis déjà, ou que je vais devenir, a pensé naïvement que chaque voix comptait, ce jour-là. Comme il voulait virer Sarkozy, il est allé voter, par défaut.

En d’autres temps, il aurait voté blanc, ce qu’il fit pour Maastricht et même parfois aux présidentielles.

Tout ça, c’est vraiment du n’importe quoi !

Et depuis le 06 mai 2012, je me culpabilise, mais à un point… ! Si vous saviez... ?

Vous, au contraire, comme vous aviez compris  (initié par un Grand-maître, sans doute...), vous vous êtes éloigné du bureau de vote, ce jour-là (vous vous êtes abstenu, c’est bien ça ?). Et le soir du 06 mai 2012 à 20H00, vous êtes peut-être sorti pour aller promener le chien. Pourquoi pas ? 

Et depuis tout ce qui arrive au pays : la politique d’une manière générale, la régression sociale, l’attitude de la France dans l’affaire Snowden, l’ouverture des négociations pour le Grand Marché transatlantique, la gestion minable par Hollande de cette histoire d’intervention en Syrie, l’image de la France, etc... Tout cela ne vous affecte pas plus qu’une feuille de papier virevoltant au gré du vent, ou que la rubrique des chiens écrasés, etc.  Tout ça, parce que vous aviez compris.

Je n’ajouterais qu’un seul mot : « BRA-VO ! »

Pardonnez l’ironie, mais c’était difficile d’y résister. L’ironie porte sur la transposition, mais pas sur vous. Évidemment.


Bien cordialement.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès