La discussion serait longue pour répondre à tous vos
arguments car ils sont ou incomplets ou inexacts. On dira seulement
qu’il n’y a pas d’exemple de régime au moyen orient qui ne s’appuie sur
l’autoritarisme, y compris chez les plus farouches adversaires régionaux
de Bashar Al Assad. La révolte syrienne n’a rien eu de pacifique comme
vous semblez le suggérer et dès les premières manifestations à Hama, la
rivalité historique et violente qui existait entre le parti Baath et les
Frères musulmans a tout de suite resurgi et les victimes sont tombées
dans les deux camps dès le premier mois. Il n’y a que les naïfs pour
croire que la répression s’y exerce contre les idéalistes d’un printemps
syrien car ceux-là sont devenus la caution morale d’une lutte
idéologique bien plus sordide et aux implications bien plus vastes.
Juste pour dissiper la tendancieuse idée que Bashar tue son peuple, sachez que l’armée arabe
syrienne (de conscription) a perdu plus de 45000 hommes.
Aux
dernières nouvelles, les Russes ont fait le travail de la Commission
d’enquête des Nations-Unies qui en avaient été empêché en raison des
événements de Jobar et des autres localités de Damas bombardées au gaz.
Ils ont publié leurs résultats dans un rapport de 100 pages au
lieu des 9 déclassifiées par Flamby. Les preuves sont suffisamment
convaincantes et troublantes pour que Ban Ki Moon décide de renvoyer une équipe d’enquêteurs à Khan
Al-Assal.
http://english.farsnews.com/newstext.aspx?nn=13920614000248