On descend tous de Bob l’éponge !
Il y a juste un problème d’échelle de temps et de complexité : la partie de notre cerveau que nous utilisons habituellement (dont fait partie le raisonnement) est faite pour résoudre les besoins de la survie, équilibrer notre comportement, et son développement et est lié en définitive au déficit de capacités physiques particulières. Notre spécialisation évolutive est relativement faible : pas d’épines, de carapces de crocs extraordinaires, un animal sans performances physiques exceptionnelles (sans dopage j’entend )
Ce cerveau n’est pas donc pas fait pour appréhender des phénomènes complexes qui se déroulent sur plusieurs centaines de millions d’années comme l’évolution : les écosystèmes sont des équilibres instables complexes dans lesquels les espèces ont évolué en parallèle en interaction permanente.
A l’échelle individuelle nous ne percevons pas d’évolution. Juste de nombreuses tendances différentes exprimées par les individus d’un même groupe. Celà pourrait déjà nous interpeller : et si on acceptait de les observer sans a priori ?
Mais la question de savoir ce qu’est ce monde, ce que nous y faisons et pourquoi nous y sommes nous pousse à investiguer dans le domaine scientifique. Y trouverons nous une réponse ? Tant que nous mettrons notre « intelligence » dans notre capacité analytique de séparation (comme l’a bien décrit budha dans ce fil), qui est associée à un état global de sensation de séparation des autres et de la nature, il y a peu de chance que l’on percoive une réponse, car la question restera, puisqu’elle est liée à cet état !
Changer le positionnement et chercher vers l’intérieur plutot qu’en disséquant les mécanismes extérieurs individuels et séparés peut nous amener à retrouver cette sensation de présence globale et une compréhension pas nécessairement verbalisable, car nous ne faisons plus appel au cerveau (et au corps) mécanique habituel (les« programmes » comme dit budha dans ce fil) auquel nous avons associé la parole. Toute tentative de parole ne sera que le doigt qui montre un objet qui n’existe pas..
En définitive quand on aura trouvé un mécanisme encore plus fin de cause à effet qui pilote l’évolution, il restera toujours et encore la qestion du pourquoi de ce mécanisme, car notre état individuel de séparation sera toujours là. En ce sens la science ne peut remplacer la conscience, elle en reflète seulement la posibilité. Mais quand elle flatte notre propre sentiment d’importance différencié du reste, elle en enlève la possibilité.
Continuer d’enrichir sa vision scientifique en continuant de chercher vers l’unification de sa propre présence est un grand défi car il est inutile de chercher un compromis entre l’une et l’autre. Elles ne s’adressent pas à la même partie de nous-même. Et pourtant la recherche d’unité rend nécessaire cette intégration. Les article des Bernard ont la teinte de cette quête du graal qui les rend si profondément humains et reflètent la déchirure de notre époque.
@budha : mais qui donc a vu ce que vous avez vu ?
Merci à Bernard de suciter ces débats et bonne journée. Bob Hermes
26/06 19:40 - Stephane JOURDAN
Le problème de l’ « espèce » c’est qu’elle n’a jamais eu de définition, (...)
16/09 10:59 - Ruut
J’espère qu’un jours l’humain aura l’espérance de vie d’un (...)
09/09 13:40 - nemotyrannus
Des moins... Et pourtant...Ce n’est toujours pas comme ça que l’on démontre ni que (...)
09/09 07:52 - Luc-Laurent Salvador
08/09 11:12 - Karash
Pas besoin de faire des analyses poussées pour se rendre compte que la théorie de (...)
07/09 21:09 - soi même
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