@ Aladeen,
Kemi Séba dit des choses justes, sauf qu’il commence par dire une chose qui est en totale contradiction avec la suite de son propos. Car non, un français ou n’importe qui de n’importe où peut devenir africain ou prendre, adopter n’importe quelle culture si telle est sa véritable intention, nature d’être. De la même manière que la pomme de terre originaire de l’Amérique du sud s’est parfaitement adapté au climat européen.
De mon point de vue, c’est la culture qui est endémique à un environnement et non l’humain qui par sa nature même, naît très généralement sans « racine ». Ainsi, un enfant prend les us et coutumes de ses parents et de son environnement, le problème vient lorsque l’environnement ne correspond pas avec les us et coutumes des parents car il y a alors conflit. Nous sommes bien d’accord. Et on pourra aussi faire une comparaison avec le monde végétal.
Mais fondamentalement, aimer un pays s’est adapter sa culture, non l’adapter à sa propre culture, dans ce cas là, il faut rester dans son pays natal. Mais s’est l’humain qui doit circuler beaucoup et les marchandises le moins. Or, c’est exactement l’inverse qu’essayent de nous vendre ceux qui nous dirigent, cela pour maintenir la division entre les peuples pour mieux les dominer.
@ Mustapha Meunier,
si je ne saurai contredire les propos de Sarkozy, je doute par contre que nous ayons la même vision sur les moyens d’arriver à cette fin. Lui prétend que pour y arriver il faut s’appuyer sur une élite dirigeante, établi en une classe ou plutôt en une caste supérieure fonctionnant sur la propriété privé et l’héritage. Or, mettre tous "les biens communs de l’humanité doivent être placés sous la responsabilité
de l’humanité toute entière« signifie de facto l’abolition de la propriété privé pour la remplacer par la responsabilité. Individuelle pour ce qui est de son lieu de vie physique et collective pour ce qui est de son pays, lieu de vie spirituel ou culturel.
Bref, soit Nicolas Sarkozy abandonne son parti politique actuel, soit il doit abandonner son appel solennel. Sinon, c’est ce qu’on appelle de la »langue de bois". Fais pour plaire, pas pour faire.