En réponse à la question, il faudrait commencer à faire preuve de bonne volonté.
Et au vus de certains commentaires, cela n’est pas gagné !
RUSSIE : Du bon côté de l’Histoire
La propagande occidentale ne cesse de caricaturer la position de la
Russie face à la crise syrienne. Elle reproche à Moscou de soutenir
Damas pour des motifs mercantiles, voire par solidarité criminelle.
Sergey Lavrov ne traite pas ici des choix stratégiques russe, mais des
principes auxquels s’astreint sa diplomatie. Il répond patiemment aux
inepties des médias occidentaux, rappelant l’attachement de Moscou au
droit international et sa préoccupation de soutenir les peuples.
M. Lavrov oppose d’une part le soutien populaire massif dont dispose le
président el-Assad et, d’autre part, l’illégitimité d’une opposition
armée à caractère sectaire, soutenue de l’étranger.
Permettez-moi de récapituler les arguments que je développe
régulièrement en ce qui concerne l’évolution de la situation au
Proche-Orient. Tout d’abord, la Russie, conjointement avec la majorité
des pays dans le monde, encourage les aspirations des peuples arabes à
une vie meilleure, à la démocratie et à la prospérité, et elle est
disposée à soutenir ces efforts. C’est pour cela que nous avons bien
accueilli l’initiative du Partenariat de Deauville lors du sommet du G8
en France. Nous nous opposons fermement au recours à la violence dans le
cadre des bouleversements en cours dans les États arabes, en
particulier contre les civils. Nous savons pertinemment que la
transformation d’une société est un processus complexe et généralement
long, qui s’opère rarement en douceur.
Nous avons déclaré à de nombreuses reprises que la Russie ne défendait
pas le régime actuellement en place à Damas et qu’elle n’avait aucune
raison politique, économique ou autre de le faire. Nous n’avons jamais
été un partenaire commercial ou économique important pour ce pays, dont
le gouvernement a communiqué principalement avec les capitales des pays
ouest-européens.
http://www.mondialisation.ca/russie-du-bon-c-t-de-l-histoire/31472