Bonjour barbeTorte, il y a une notion importante à prendre en compte : c’est l’isolation des populations. Il faut envion une trentaine de générations pour qu’une mutation qui donne un avantage sélectif devienne généralisée, à condition que le groupe de départ soit isolé et ne compte pas trop d’individus.
C’est comme celà que les éleveurs créent des races d’animaux avec des caractéristiques sélectionnées (chiens, chevaux, etc.).
Ces conditions apparaissent par intervalles sur terre mais pas en permanence. Cela pourrait d’ailleurs expliquer l’observation de sauts évolutifs (30 générations isolées ne laissent pas de traces facilement observables, au contraire de populations animales nombreuses et répandues).
Un exemple : dans un lagon isolé du pacifique, les méduses ont évolué en perdant leur pouvoir urticant. Ce qui était un avantage évolutif dans l’océan est devenu un processus énergivore inutile. Les individus qui ont perdu cette capacité on gagné : leur capital énergétique mieux orienté vers ce qu’il leur était utile et efficace. Sans doute ont-elles développé d’autres caractéristiques liées à leur isolation mais celà n’a pas été mis en évidence.
Quelques remarques : une mutation peut être sélective pas seulement par élimination, mais par influence sur la capacité à se reproduire (meilleure visibilité du partenaire par exemple), et ce dernier point obéis à des règles complexes biochimiques et comportementales. Il y a aussi la disponibilité de la niche écologique vers laquelle tendrait cette mutation qui joue un rôle sélectif. Il y a de multiples interactions entre le comportement individuel, les capacités indivivduelles, la nécessité de reproduction, le comportement de groupe et ceux des espèces complémentaires dans la chaîne alimentaire.
A cause de son nombre et des mouvements de populations permanents, l’humanité pourrait avoir fort peu de chance d’évoluer aus sens darwinien du terme. Toutefois.....
H G Wells avait imaginé dans « la machine à remonter le temps » une évolution différente des classes sociales due à leur évolution et à leur séparation. C’est un sujet épineux, mais intéressant. En effet, il y a des groupes humains qui ne se mélangent pas facilement entre eux (certains interdisent même celà), pour des raisons sociales, culturelles, religieuses, ethniques, géographiques etc....
Celà pourrait générer à terme des difficultés importantes. Heureusement il reste l’attrait étrange pour la diversité : le choix du partenaire qui nous complémente (autres qualités, forme physique et mentale complémentaire), facile à ocncevoir sur le plan psychologique, s’accompagne inévitablement d’une diversification du patrimoine génétique.
Grâce aux Roméos et Juliette de tous les temps et de toutes les conditions (ceux qui dépassent la barrière dramatique des communautarismes) , l’humanité, dans sa grande diversité reste une unité. Puisse t-elle en prendre conscience un jour !
