Témoignage d’un maire.
On doit savoir que le terme générique « gens du voyage »inclut
des ethnies en provenance de diverses contrées d’Europe mais dont
les origines remontent jusqu’aux Indes.
Sur les aires de stationnement, prévues par la loi Besson ,dans
les villes de plus de 5000 habitants, ces ethnies se regroupent par
affinités. Ainsi, les « Roms », considérés comme le lumpen
prolétariat, ne sont pas les bienvenus chez les Tsiganes, Gitans et
autres Manouches. Ils sont, non seulement stigmatisés mais aussi
exclus. Racistes quand même ! Les racistes ce sont eux.
Quand
ils en ont, leurs métiers se classent en 3 catégories : les nobles
industriels forains, qui ont de la thune et payent leurs redevances
et ne se mélangent pas à la 2ème catégorie, la middle-class, les
ravaleurs et laveurs de façade des maisons de petites vieilles,
pré-repérées, avec ponction maximum pour votre serviteur et enfin
les prolos que sont les ferrailleurs chercheurs de fils de cuivre à
haut débit, ou accessoirement sur les lignes SNCF.
Qu’il n’y a qu’à demander aux Maires les difficultés
rencontrées même lorsqu’ ils se sont mis en règle avec la loi
Besson : les stationnements sauvages se poursuivent, les redevances,
symboliques, restent souvent impayées. Ces gens ne veulent pas se
mélanger et ne veulent pas partager la même aire de stationnement.
C’est comme pour les mosquées, les Algériens ne se mélangent pas
avec les Marocains par exemple.
Que dire des problèmes
d’hygiène ! Ils rebutent le voisinage : colombins à la pelle dans
les alentours. Ils n’aiment pas les vespasiennes, question culture et
amour propre. Veulent pas se balader avec du PQ en l’air, dans
l’aire, au vu et au su de tout le monde. Alors les chiottes servent
pas à leur destination et font l’objet de déprédations
systématiques. Allez voir les aires d’accueil, les chiottes sont à
refaire tous les 6 mois.
Les mairies assistent à des discussions surréalistes autour de
la fiente. Il y a avait d’éminents travailleurs sociaux qui
théorisaient sur le pourquoi des défécations dans les tribunes
d’un stade voisin. Au bout de 2 heures de jactance, ils arrivaient
à conclure que çà remontait à l’époque napoléonienne. Une
réflexion de travers et depuis, de générations en générations,
çà déféquait dans le coin puis a posteriori dans le stade. Il
fallait interpréter « on vous emme… ». Bon dieu mais c’est
bien sûr. Tout ceci, c’est de l’authentique, j’exagère à
peine…
A chaque fois, que je pénétrais dans un camp, moi le « gadjé
», je provoquais un attroupement, pas belliqueux certes mais pas
franchement amical non plus. C’était pas mon désir d’être
scato mais on discutait chiottes encore et toujours. La république
du caca...