@ Musavuli
La véritable question qui se pose est la suivante : Pour quelles raisons les boat-people ayant massivement quitté le VietNam en 1975 au moment de la chute ( ou de la libération, selon les points de vue ) de Saïgon ont-ils été accueillis sans que ça pose le moindre problème par les pays du monde libre, alors que les mêmes pays sont paniqués à l’idée d’accueillir des milliers de réfugiés en provenance de Somalie ou d’autres pays musulmans ?
La réponse est simple : les réfugiés vietnamiens étaient des gens industrieux et travailleurs, qui avaient décidé de quitter un pays dans lesquels leurs talents risquait, pour des raisons politiques, de ne pas leur rapporter grand chose, pour venir prospérer par leur travail dans le pays qui les accueillerait.
Ils se sont parfaitement intégrés et même assimilés dans leurs pays d’accueil, leurs enfants brillent souvent par leur excellence dans le domaine scolaire, et ils respectent la plupart du temps les coutumes et lois des pays d’accueil.
Par contre, les pays tels que la Norvège qui ont accueilli nombre d’immigrés somaliens n’ont guère eu à se réjouir de ces nouveaux arrivants, qui
posent de très importants problèmes d’intégration ( ne parlons même plus d’assimilation ! ). Plus généralement, les immigrants de tous les pays musulmans restent le plus souvent très en marge culturellement de leur pays d’accueil, en raison de la trop grande différence ( et souvent de la trop grande incompatibilité ) de cultures entre le monde musulman ( d’autant plus que les pays sont en guerre civile ) et le reste du monde. Seuls ont un avenir en Europe ceux qui abandonnent des pans entiers de leur culture d’origine.
La plupart des pays européens, dont une forte partie de la population autochtone est déjà au chômage, et qui s’appauvrissent d’année en année ne sont guère pressé de devoir payer des allocations à vie, et probablement sur plusieurs générations, à des immigrants dont la capacité à s’adapter à nos coutumes est quasiment nulle.
Il ne faut certainement pas faire des « couloirs humanitaires » pour ces réfugiés, qui seraient un véritable appel d’air, mais plutôt faire en sorte que leur embarcation n’ait pas la possibilité matérielle de quitter les eaux territoriales libyennes ou tunisiennes, et donc n’ait pas la possibilité de faire naufrage en pleine mer.
L’Europe est un continent très surpeuplé dans lequel il n’y a quasiment plus de ressources naturelles, elle ne peut certainement plus accueillir des gens qui resteront, pour la plupart pendant toute leur vie, à la charge d’une société d’accueil avec laquelle ils n’ont aucun point commun.