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Commentaire de Hervé Hum

sur Lampedusa : Une hécatombe sous nos fenêtres, mais que peut-on vraiment faire ?


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Hervé Hum Hervé Hum 4 octobre 2013 17:03

L’histoire de l’humanité est une histoire de colonisation, commencé sur les autres espèces et fini sur elle même.

Il n’y a pas de peuple originaire mais seulement des peuples premiers colonisateurs et suivants, ceux (les peuples) qui ont cru le contraires ont été détruits.

Ces deux aphorismes expliquent pourquoi les peuples premiers d’Amériques ont été vaincus et détruits, tandis que les peuples d’Afrique se trouvent encore aujourd’hui pris sous la coupe des pays occidentaux.

On peut réduire l’immigration des ressortissants d’un pays en y investissant massivement et en y encourageant l’affermissement de la démocratie pour prévenir l’exil politique.

Tout cela serait déjà fait si tel était le but avec l’Afrique, mais la « tradition » coloniale persiste et c’est bien pour cela qu’on parles de néocolonialisme qui à suivit sans temps mort le colonialisme. Donc, tout commence par changer de pratique. Certes aujourd’hui les dirigeants occidentaux prétendent vouloir ne favoriser que la démocratie, seulement après 40 ans de néocolonialisme, alors que le meilleur moment pour le faire c’était au sortir de la colonisation. Alors s’il ne s’agit pas de renoncer, il faut tenir compte du tort fait à ces peuples (pas à leur dirigeant) pour notre plus grand profit. Mais le problème aujourd’hui vient du fait que notre propre société est dominé par des grands groupes d’intérêts privés et que ces derniers n’ont rien à faire des droits de l’homme. Autrement dit, la marge de manoeuvre du politique c’est réduit comme peau de chagrin. Du moins pour l’instant.

Le problème séculaire de l’Afrique et sur lequel s’est appuyé autant le colonialisme que le néocolonialisme est la propriété privé avec des frontières fixe entre les peuples et communautés. Tant que l’Afrique n’aura pas réellement et véritablement résolu ce problème elle continuera à être secoué par des guerres intestines et ne pourra pas sortir de son chaos pour enfin sortir de la dictature. Bref, le problème politique est de résoudre en premier lieu le problème des frontières. Mais ici, les solutions employés sont encore et toujours celles de l’Occident.

L’Afrique devrait trouver ses propres solutions au problème posé par les frontières, mais ces solutions iraient à l’encontre des intérêts des gouvernants des pays occidentaux car ne reposant pas sur la propriété privé, mais sur la propriété collective.

l’Afrique se trouve dans une impasse, car elle n’a pas choisi sa culture pour résoudre son problème territorial, hérité du colonialisme. Car elle ne s’est pas réapproprié son histoire.

Toutefois, la situation historique de notre monde fait que la solution de l’Afrique peut passer par une transformation radicale des relations sociales entre tous les peuples de la Terre. En d’autres termes, que ce soit aujourd’hui les peuples occidentaux qui adoptent la tradition africaine de la propriété collective ou plutôt de la responsabilité collective. Cela parce que la propriété privé ne peut résoudre le problème posé par la globalité ou mondialisation de notre monde. Seule le principe de responsabilité collective et individuelle le peut.

Finalement, je crois que la solution doit aujourd’hui venir des peuples eux mêmes, selon leur volonté commune et universelle de vivre en paix, car la sécurité, qui est leur première exigence, n’existe que dans la paix. Mais pour y arriver, il faut s’affranchir de ceux qui se nourrissent de la guerre pour gouverner les peuples. Seule la conscience peut permettre cela !


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