Tiens donc si triomphante que cela ?
Vous oublier de cité un homme qui fit beaucoup pour l’orientation de la science et c’est vraiment dommage de passer à cote :
Jusqu’à l’époque de la Renaissance, le but de la science était la
recherche de la sagesse, de ce que pouvait être l’Homme en tant
qu’homme, donc une meilleure compréhension de l’ordre naturel et un mode
de vie en harmonie avec cet ordre. La Renaissance transforma cette
attitude, et c’est là que la coupure entre l’Homme et la Nature se fit :
L’ÉCOLOGIE ÉTAIT NÉE : depuis un certain Francis Bacon,
le but de la science est de fournir à l’être humain des connaissances
spécialisées lui permettant de contrôler et d’asservir la Nature. IL Y A
DONC COUPURE. Et depuis ce temps nous ne sommes pas sortis de cette
voie détournée, dont l’issue est en train de devenir fatale pour notre
civilisation. Ce que l’être humain nomme « sciences », et qui n’est que
technique, est utilisé uniquement à des fins totalement nuisibles,
destructrices, et évidemment anti-écologiques...
C’est ce même grand criminel Francis Bacon qui, dans l’Angleterre du
siècle des lumières, se fit le champion d’une « nouvelle science
empirique » dont il définit les méthodes avec une violence verbale
chargé de méchanceté, d’appels à la haine et à la discrimination. « La
Nature doit être pourchassée dans ses égarements », écrit d’une rare
imbécilité Francis Bacon, « réduite en servitude et traitée comme un
esclave ». Bref, il se prend pour Dieu. Et il continue de plus belle :
« Il faut toujours mettre à genoux la Nature, l’étriller rudement », et
le but du ‘savant’ est de « lui arracher ses secrets, par la
torture si nécessaire » Ainsi vous avez là un exemple du catastrophisme
des philosophistes de tout poils !!! On à peine à croire qu’un ‘savant’ ait
sortit de pareilles conneries ! Ainsi la Nature est une femelle
dangereuse et évidemment dissimulatrice ; l’homme civilisé (sic), en
état de légitime défense, doit lui arracher ses infâmes secrets par la
torture, employant à cet effet des instruments mécaniques conçus par
l’ingéniosité du mâle (mal).
La référence à Francis bacon est d’après Fritjof Capra : Le Tao de la Physique.
Nous avons là un exemple parfait des rapports effrayants et
déshumanisés pouvant exister entre une science acquise aux idées
mécanistes et le système de valeur patriarcal. Au
cours des siècles suivants, cette conception dualiste eut une influence
énorme sur l’évolution des sciences et des technologies.