@ l’auteur
Si, comme vous l’affirmez dans les commentaires, votre propos se résume à l’idée que :
"Il n’est pas question de tuer Darwin. C’est juste que la théorie
néo-darwinienne n’explique pas la spéciation, ni la vie du reste. Est-ce
si compliqué à comprendre ?«
je dirais alors que votre texte est bien mal ficelé car, justement, ce n’est pas ce qu’il laisse entendre.
Vous cherchez à l’évidence à vous débarrasser de Darwin (mort ou vif) et la stratégie consistant à réduire sa théorie au néodarwinisme est gentiment abusive et donquichottesque au sens où c’est aussi courageux que de percer de vieilles outres remplies de paille.
Le néodarwinisme a été critiqué à l’envi et avec raison dans les années 80. On a alors vu l’émergence ce qu’il est convenu d’appeler le new darwinism qui est simplement un retour au Darwin original, penseur de la complexité, systémique et donc parfaitement capable de reconnaître la formidable puissance de la sélection sexuelle (qui se contrefout des mutations, mais alors c’est rien de le dire) dont il y a bien des raisons de penser qu’elle pourraît être le facteur premier de la spéciation (cf. Paterson et son specific mate recognition system)
Bref, le dépassement de Darwin va encore passer pour un bout de temps par Darwin.
Ce qui n’empêche pas de continuer à chercher une »(biological) theory of everything« qui dépasserait Darwin comme Newton le fut par la physique quantique et relativiste.
Concernant votre eureka sur la sélection des fonctions, sachez que l’idée est excellente car toujours actuelle bien que remontant déjà à James Mark Baldwin que vous connaissez certainement pour le fameux »effet Baldwin« capable d’expliquer les phénomènes lamarckiens en termes darwiniens.
Et oui, vous allez encore dire »Hello Darwin" pendant un bout de temps ![smiley](//www.agoravox.fr/smileys/clin_d-oeil.png)