Il y a quelque chose de faux ici : on ne nous a pas proposé d’attaquer le régime Assad sur la foi de déclarations sur la présence d’armes de destructions massives, comme dans le cas de l’Irak, ou encore pour réagir à un attentat dont les circonstances paraissent suspectes aux yeux de certains, comme dans le cas de l’Afghanistan.
Bref, aucun prétexte extérieur n’a été invoqué ; on nous a proposé d’y aller parce que ce pays, la Syrie, est une dictature et que des gens y sont massacrés, leurs droits fondamentaux violés, chaque jour — ce qui était aussi vrai dans les deux cas précédemment évoqués. La situation est donc très différente... Vous doutez de cela ? Je vous invite à prendre le prochain avion pour Damas.
Encore une fois (j’ai exprimé cette opinion dans d’autres posts par le passé), la colère que doivent ressentir tous les français face aux bévues répétées de ce gouvernement devrait être orientée de manière plus directe contre lui, par le biais de grèves prolongées et de manifestations fréquentes, et non plus passer par le canal « dévoyeur » de la crise syrienne !
En bref, ce n’est pas la faute de l’opposition syrienne si le gouvernement Hollande entend prélever 15% de l’épargne de chaque français, c’est-à-dire attaquer les gens dans ce qu’ils possèdent déjà, dans leur propriété et non plus dans leurs revenus ! Ce que je trouve, pour ma part, gravement anticonstitutionel.
Voici donc deux faits bien distincts :
A) on a un despote et un boucher en Syrie qui massacre son propre peuple, c’est une chose et il faut agir.
B) on a une vaste stratégie de paupérisation de la France et des français, menée Dieu sait à quelle fin.
« C’est mon opinion et je la partage » !