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Commentaire de Hervé Hum

sur Plaidoyer des prédateurs : « Libérez nos fesses ! »


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Hervé Hum Hervé Hum 3 novembre 2013 18:53

On accepte toujours que l’humain puisse être dépossédé de la propriété de son travail et ce, jusqu’à ce que le travail puisse déposséder l’humain de la vie. Or, ne vaudrait il pas mieux que personne ne puisse déposséder quelqu’un de la propriété de son propre travail ? Le fait qu’une minorité de la société humaine possède, au travers de la monnaie, la propriété effective du travail des pauvres, n’est il pas une chose que JLM ne devrait pas permettre ?

En toutes règles il y a son exception (le fait que cette règle soit sans exceptions est l’exception à cette même règle !), la prostitution en peut être une, certes, mais en attendant qu’il en soit ainsi, ne faites pas entrer la prostitution dans la règle !

Parce que en fait, quand l’humain aura retrouvé la propriété de son corps, l’habeas corpus, il n’y aura plus guère de pauvres et bien moins à travailler... Pourquoi ? Parce que l’humain n’est propriétaire que de son corps et de rien d’autres.

Bref, avant que ces changements sociétaux n’interviennent, il est urgent de mettre la puissance de l’Etat au service de ces femmes et non de leurs proxénètes comme c’est le cas aujourd’hui. Pas directement, mais bien indirectement, en laissant les prostitués dans l’ombre, dans l’obscurité par honte et culpabilité. Mais c’est de cela que se nourrissent les organisations mafieuses du trafic humain (ou d’autres), de l’opacité. En d’autres termes, votre discours roule pour ces mafieux.

JLM se rend il compte de ce qu’il dit ou non ?


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