Le
cas de Karim est particulièrement poignant.
RAPPORT
DU GOUVERNEMENT SUR LA PAUVRETE EN FRANCE (Dec 2012)
Certaines
populations sont particulièrement exposées à la pauvreté.
Ainsi,
le taux de pauvreté
des personnes immigrées s’élève à 40,3 % en 2010, supérieur de
29 points environ à celui du reste de la population. La
faiblesse de leur niveau de vie tient à des facteurs structurels
:ces personnes sont plus jeunes, moins diplômées, occupent des
emplois moins qualifiés, et la taille des ménages au sein desquels
elles vivent est en moyenne plus importante.
De
par leur exposition plus importante aux emplois les plus précaires
et au risque de chômage, le taux de
pauvreté des personnes immigrées s’est nettement accru avec la
crise économique, passant de 35,4 % à 40,3 % entre 2008 et 2010.
Enfin,
le taux de pauvreté au seuil de 60 % dans les zones urbaines
sensibles (ZUS) s’élève en 2010 à 36,1 %, soit 7,3 points de
plus qu’en 2008. Cette forte augmentation efface la baisse observée
en 2008 et porte le taux de pauvreté dans ces zones à un niveau
inégalé depuis que cette statistique est calculée (2006).
Toutefois, la part des personnes en grande difficulté
mesurée par le taux de pauvreté au seuil de 40 % cesse d’augmenter
dans les ZUS en 2010 où elle se stabilise.
Ce sont les
enfants des ZUS qui ont le plus pâti de la dégradation du contexte
économique et social puisqu’ils sont 49 % en 2010 à vivre au sein
d’un ménage pauvre (au seuil à 60 %), soit 8 points de plus qu’en
2008. 42,5 % des jeunes (18-24
ans) résidant sur ces territoires en 2010 sont pauvres, une
proportion qui fluctue autour de cette valeur depuis
2006.
Les
caractéristiques des habitants des ZUS ont peu évolué depuis une
dizaine d’années. Ils sont plus jeunes que dans les unités
urbaines environnantes, la proportion d’immigrés y est beaucoup
plus élevée, les familles monoparentales plus fréquentes, les taux
d’activité et d’emploi nettement plus faibles.
Les taux de pauvreté déterminés à partir des AME et minima sociaux (RMI,
ASS, API) donne selon l’origine.
Taux
de pauvreté Français d’origine : 11%
Taux
de pauvreté Immigrés : 21%
dont
Taux de Pauvreté Immigrés
Maghreb : 40%
Taux de Pauvreté Immigrés Afrique :41%
Taux de
Pauvreté Immigrés Europe des 15 : 11%
Taux de Pauvreté Autres
pays d’Afrique 27%
Taux de Pauvreté Autres : 37%
http://www.onpes.gouv.fr/IMG/pdf/RapportONPES_2009-2010.pdf
Conclusions :
i) L’idée de Patdu de piquer le pognon des riches
Français est donc excellente.
ii) il faut impérativement continuer à importer la pauvreté de l’étranger