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Commentaire de Bulgroz

sur Survivre au RSA en 2013, étude de cas : foyer célibataire


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Bulgroz 4 novembre 2013 10:32

Le cas de Karim est particulièrement poignant.

RAPPORT DU GOUVERNEMENT SUR LA PAUVRETE EN FRANCE (Dec 2012)

Certaines populations sont particulièrement exposées à la pauvreté.

Ainsi, le taux de pauvreté
des personnes immigrées s’élève à 40,3 % en 2010, supérieur de 29 points environ à celui du reste de la population. La faiblesse de leur niveau de vie tient à des facteurs structurels :ces personnes sont plus jeunes, moins diplômées, occupent des emplois moins qualifiés, et la taille des ménages au sein desquels elles vivent est en moyenne plus importante.

De par leur exposition plus importante aux emplois les plus précaires et au risque de chômage, le taux de pauvreté des personnes immigrées s’est nettement accru avec la crise économique, passant de 35,4 % à 40,3 % entre 2008 et 2010.

Enfin, le taux de pauvreté au seuil de 60 % dans les zones urbaines sensibles (ZUS) s’élève en 2010 à 36,1 %, soit 7,3 points de plus qu’en 2008. Cette forte augmentation efface la baisse observée en 2008 et porte le taux de pauvreté dans ces zones à un niveau inégalé depuis que cette statistique est calculée (2006).

Toutefois, la part des personnes en grande difficulté mesurée par le taux de pauvreté au seuil de 40 % cesse d’augmenter dans les ZUS en 2010 où elle se stabilise.

Ce sont les enfants des ZUS qui ont le plus pâti de la dégradation du contexte économique et social puisqu’ils sont 49 % en 2010 à vivre au sein d’un ménage pauvre (au seuil à 60 %), soit 8 points de plus qu’en 2008. 42,5 % des jeunes (18-24 ans) résidant sur ces territoires en 2010 sont pauvres, une proportion qui fluctue autour de cette valeur depuis 2006.

Les caractéristiques des habitants des ZUS ont peu évolué depuis une dizaine d’années. Ils sont plus jeunes que dans les unités urbaines environnantes, la proportion d’immigrés y est beaucoup plus élevée, les familles monoparentales plus fréquentes, les taux d’activité et d’emploi nettement plus faibles.

Les taux de pauvreté déterminés à partir des AME et minima sociaux (RMI, ASS, API) donne selon l’origine.

Taux de pauvreté Français d’origine : 11%

Taux de pauvreté Immigrés : 21%
dont
Taux de Pauvreté Immigrés Maghreb : 40%
Taux de Pauvreté Immigrés Afrique :41%
Taux de Pauvreté Immigrés Europe des 15 : 11%
Taux de Pauvreté Autres pays d’Afrique 27%
Taux de Pauvreté Autres : 37%

http://www.onpes.gouv.fr/IMG/pdf/RapportONPES_2009-2010.pdf

Conclusions :

i) L’idée de Patdu de piquer le pognon des riches Français est donc excellente.
ii) il faut impérativement continuer à importer la pauvreté de l’étranger


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