Et
d’ailleurs, où avez-vous lu que je rejetais l’idée d’un
complot ?
Savoir
si vous croyez ou admettez la possibilité d’un complot, je ne sais
pas. Mais si l’attitude du scepticisme éclairé est la seule qui
convienne à une démarche scientifique, on en sort quand on met sur
le même pied les hypothèses raisonnables et de bon sens avec les
affirmations insensées et constructions circonvolutées à
l’extrême. Ce que je sais, c’est que quand on est frappé par une
balle (ou un coup de poing), on part dans l’autre sens.
Analis,
Si
vous aviez lu le lien vous auriez vu que cette hypothèse est celle
des neurologues interrogés par la commission Warren.
Maintenant,
si vous vous estimez plus calé qu’eux, merci de me donner
arguments et sources.
Pour
être honnête, ce type de déposition fondée sur l’argument
d’autorité ne vaut rien. Des savants prêts à se prostituer pour
plaire au puissant ou à faire fi de toute logique juste pour
satisfaire leurs croyances pré-établies, j’en ai déjà rencontré
à la pelle. J’ai vu des psychologues et des neurologues raconter
n’importe quoi en matière d’observations d’OVNIs, ne pas savoir
comment surgissait une hallucination ou comment se produisait une
perception imparfaite, j’ai vu encore récemment lors du procès AZF
des « spécialistes » parfois universitaires déverser
des sornettes pseudo-scientifiques à longueur de temps. Quand on lit
des « thèses » comme celles du docteur Petty, on se dit
que les IgNobel sont vraiment mal distribués.
En fait, le « principe de
l’effet de jet »
oublie juste que le jet de particules éjectées aurait forcément
une énergie cinétique moindre que celle de la balle ayant frappé
la tête. En vertu du phénomène physique de base appellé
dissipation. Soutenir
ce principe tombe dans la pseudo-science.
Ils
oublient juste que des affirmations extraordinaires nécessitent des
preuves extraordinaires. C’est donc à eux de les apporter. Bon
courage ! Et je voudrais bien voir leurs chèvres des années 40
tomber dans la même direction que celles d’où elles ont été
frappées.
Cette
société découvrit que sur l’image 312, la tête de Kennedy
effectuait un bref mouvement brusque vers l’avant, bien plus
rapidement qu’elle ne repartait ensuite vers l’arrière sur
l’image suivante, la 313. Cela voulait dire que la balle avait bien
frappé le crâne de Kennedy par l’arrière, le poussant vers
l’avant avant qu’une terminaison nerveuse n’explose, la
repoussant vers l’arrière.
Un
mouvement brusque, c’est une interprétation très tendancieuse. En
fait, le mouvement est léger, au point d’être imperceptible sans
ralenti (il a fallu attendre 1975 pour le déceler, n’est-ce pas ?),
et beaucoup plus lent que le mouvement suivant. Quelque soit la cause
de ce mouvement, son énergie cinétique était beaucoup plus faible.
Le fait même qu’on puisse le voir sans que la boîte crânienne ait
encore explosé montre que la balle qui a pu le causer n’est pas
celle qui a pu faire sauter le crâne. L’énergie cinétique associée
à l’onde de choc qui met environ 1/19 de sec à couvrir la distance
intra-crânienne est simplement trop faible. En fait, l’impact d’une
balle assez puissante pour éclater une balle ne peut pas être
discernée de l’explosion du crâne sur une caméra aussi lente que
celle de Zapruder (486 images/26 sec de film).