Bonjour Kimbabig,
vos objections montre que vous avez lu l’article à travers votre grille de lecture et non en suivant l’idée qui est développé dans l’article.
En effet, vous oubliez que je divise la notion communément admise du travail en trois branches. La première est le travail dans son sens étymologique qui veut dire torture, donc vécu comme une souffrance ou au minimum comme une obligation, une contrainte et non comme un véritable choix. Dans ce cadre là, on ne peut pas parler de droit car ce serait avoir une vision sado masochiste du monde du travail, où le travailleur aurait une prédilection pour la souffrance et le patron de ne faire que répondre favorablement au désir du travailleur. Dans cette manière de voir le travail, il n’y a pas de droits des travailleurs au repos !
Donc, vous amalgamé travail, activité créatrice (épanouissement personnel) et activité sociale (enrichissement personnel). Il y a même la place pour la fainéantise, mais celle ci ne peut dispenser la personne de son devoir de travail qu’en renonçant à sa qualité de personne responsable.
Dans l’idée présenté ici, il s’agit bien de réduire le travail à son minimum pour libérer les citoyens vers des activités épanouissantes ou bien pour la paresse si tel est votre plaisir !
Mais une société se fonde sur la coopération et la solidarité sociale, sinon il n’y a pas de lien social, mais une subordination sociale qui aboutit obligatoirement à un système totalitaire et répressif.
Donc, l’idée est de partager le travail nécessaire à la bonne santé sociale mais qui ne trouve pas de personnes suffisante le vivant comme une activité. Dans ce cas là, il faut diluer la charge de travail pour la répartir entre tous de manière que ce ne soit plus les mêmes personnes qui soient obligés de s’en charger. C’est cette contrainte exercé sur ceux qui travaillent qui à pour conséquence de faire culpabiliser les chômeurs de ne pas travailler Car si vous donnez un RU sans aucunes contreparties, sans diluer la charge de travail nécessaire au bon fonctionnement de la société (nourriture, santé, habillement, transport, traitement déchets, etc) vous ne faites que creuser un peu plus le fossé existant entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas. Le résultat ne sera pas différent de la situation actuelle, seuls ceux qui travaillent et ont une activité rémunératrice ont accès aux produits de secondes nécessités et les autres non. Faire le choix de ne pas consommer plus que nécessaire appartient à chacun, le problème d’aujourd’hui c’est que tout est fait pour « forcer » à consommer et d’autre part que cette consommation excessive menace l’avenir de notre qualité de vie.
Ainsi, l’idée tient compte du fait qu’il existe bien des contraintes liés au vivre ensemble qui donne sens à la vie en société, mais basé sur le partage et non plus sur la concurrence.
Le princpe des BAL consiste donc à mettre le travail au « pot commun » où la contrainte est minoré pour chacun de manière à libérer le plus de temps possible pour les activités choisis. Ce pot commun que sont les BAL ont aussi pour but de permettre aux personnes de choisir le plus possible le moment où ils vont remplir leur devoir de travail envers la société das laquelle ils vivent. Ils permettent aussi de passer d’une situation à une autre suivant ses ambitions personnelles.
01/12 19:14 - Hervé Hum
Si je vous suis bien, chacun devrait, pour être considéré comme une personne responsable, (...)
01/12 14:39 - kimbabig
Bonjour Hervé, Si je vous suis bien, chacun devrait, pour être considéré comme une personne (...)
01/12 11:48 - Hervé Hum
Bonjour Kimbabig, vos objections montre que vous avez lu l’article à travers votre (...)
01/12 03:52 - kimbabig
Bonsoir Hervé, Vous avez de la suite dans les idées, même si votre concept de "Bourses (...)
30/01 20:24 - JOCO DOCO
En vrac Tripalium fudamentalis !! C’est le titre du livre que j’essai (...)
30/11 00:34 - Alinea
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