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Commentaire de Hervé Hum

sur Prostitution : les bricoleuses à la manoeuvre


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Hervé Hum Hervé Hum 3 décembre 2013 10:38

Prétendre abolir la prostitution pour lutter contre l’esclavage sexuel est évidemment une escroquerie intellectuelle dans la mesure où l’esclavage est déjà aboli et que je vois mal comment on peu abolir deux fois la même chose. En fait abolir deux fois la même chose revient plutôt à réinstaurer une forme d’esclavage, celui des « bonnes moeurs ». Une forme ’d’esclavage à rebours« puisqu’il s’agit d’imposer à ces personnes une manière de traiter son corps, celle des bonnes moeurs bien évidemment. Mais le mariage pour tous, la théorie des genres, font ils aussi parti des »bonnes moeurs«  ? Non, cela fait parti du principe de la liberté de disposer de son corps. Ainsi d’un coté on prend comme base morale pour légiférer la liberté de chacun contre les »bonnes moeurs« et de l’autre on prend comme base morale ces mêmes »bonnes moeurs" contre la liberté du corps.

C

En fait, si on tient compte du fait que l’esclavage a été abolit depuis 1848, la seule manière de lutter contre sa persistance dans le domaine du sexe est de donner une lisibilité, transparence totale au client sur l’indépendance ou non de la prostitué’e. Or, cette assurance sur la liberté des prostitué’es ne peut être garanti que par la puissance publique. La protection des personnes contre l’esclavage est une mission régalienne de l’Etat. D sorte qu’il soit alors possible de sanctionner, au pénal, toute personne monnayant une relation sexuelle sans assurance que la personne n’est pas contrainte.

En résumé, toute lois autre que celle visant à séparer l’esclavage sexuel de la prostitution, n’est autre qu’une loi en faveur des organisations maffieuses, contre les prostitué’es et donc pour la perpétuation de l’esclavage sexuel.


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