Roungalashinga :
« Je ne comprends pas votre argument.
Pour avoir une analogie correcte […] »
Mon objection consiste à démontrer qu’égalité formelle n’est pas toujours synonyme de justice.
Mais, si vous pensez le contraire, alors vous ne devriez trouver aucun inconvénient à la proposition suivante : on pourrait interdire le mariage entre homme & femme, et n’autoriser que les mariages entre deux hommes ou deux femmes.
Alors, à ceux qui auraient le mauvais goût d’oser se plaindre (homme voulant épouser une femme, et inversement), on rétorquerait que :
• Chaque femme — hétéro, bi ou
lesbienne, peu importe — a le droit de
se marier (avec une femme) ;
• chaque homme — hétéro, bi, ou gay —
a aussi le droit de se marier (avec
un homme).
Il y aurait donc bien, comme vous écrivez plus haut, « égalité totale » et, notamment, absence de discrimination hétérophobe…
Pour ce qui concerne mon objection sur le jugement des tribunaux qui sanctionnent les relations sexuelles insuffisantes, il ne s’agit pas de faits judiciaires qui remontent au XVIe siècle (votre histoire de « congrès » est hors-sujet).
Commencez plutôt par cliquer sur le lien de mon message précédent ; l’exemple qui y est relaté date de 2011.
• Par ailleurs, dans cette affaire — quoi que vous en disiez — l’exigence de relations sexuelles n’est nullement subordonnée à une finalité procréatrice.
Les juges ont argué que :
« les attentes de l’épouse étaient
légitimes dans la mesure où les
rapports sexuels entre époux sont
notamment l’expression de l’affection
qu’ils se portent mutuellement, tandis
qu’ils s’inscrivent dans la continuité
les devoirs découlant du mariage ».
• Remontant à 1996, encore un
exemple.