j’avoue ne pas vous avoir bien compris JL, désolé ... ni connaître Apollinaire, sauf par le peu que j’en avais appris au lycée deux ou trois les poèmes assez clichés genre « Le pont Mirabeau » ...) . Je ne peux dire si je l’aime ou je l’aime pas, nous ne nous sommes pas rencontrés lui et moi pour ainsi dire.
Ceci dit vous avez piqué ma curiosité j’ai essayé d’en savoir un peu plus.
J’ai trouvé qu’une adaptation cinématographique franco-italienne avait été faite en 1987, sortie si j’en crois cette page dans l’anonymat absolu à l’époque dans la foulée de nombreuses productions érotiques italiennes.
Bon nombre de jeunes étant très fainéants aujourd’hui pour la lecture, il n’est pas impossible que cet ersatz où l’on peut se rincer l’oeil par la même occasion fasse office dune approche au rabais de ce livre, d’un raccourci périlleux d’éducation sexuelle malsain, et caricature ce poète ... c’est sûrement moins fatiguant de voir un film que de s’attaquer à Alcools, Calligrammes et autres oeuvres (inventaire ici)
Ces Mémoires de Don Juan auxquelles vous faites allusion, ne sont pas son seul coup d’essai dans le genre pas très littéraire :
« Les Onze Mille Verges ou les Amours d’un hospodar » est un roman pornographique de Guillaume Apollinaire (le plus connu de l’auteur), publié en 1907 et simplement signé de ses initiales (« G. A. ») me dit Wiki qui précise qu’il faut adapté lui-aussi au cinéma en 1975
« Les pérégrinations du héros sont ponctuées de scènes notablement crues, où Apollinaire explore toutes les facettes de la sexualité avec une volonté évidente d’éclectisme : sadisme alterne avec masochisme, ondinisme et scatophilie avec vampirisme, pédophilie avec gérontophilie et nécrophilie, onanisme avec sexualité de groupe, saphisme avec pédérastie, etc. »
A lire quelques critiques de « lecteurs » (des vrais) sur Babelio, même au prix de 2 € j’avoue que cela ne soulève pas l’enthousiasme, c’est du lourd comme on dit ... pas de l’art, mais du lard, poils, odeurs, défaillances hygiéniques ... !
Les 2 visages d’Apollinaire ? sous le poète le pervers ?