Le fonctionnement de l’UE, à la fois par le choix politique néolibéral intégré dans la constitution (la concurrence libre et non faussée), et par l’inexistence constitutionnelle du parlement (il ne peut présenter des lois de sons propre chef, pour refuser une directive de la commission, il faut la moitié des inscrits et pour accepter la moitié des présents), n’est pas démocratique.
L’oligarchie ne veut pas de la démocratie. Supprimer les Etats, c’est supprimer le lieu de la souveraineté, lieu historique où la démocratie a été conquise après des luttes souvent sanglantes.
Nos ancêtres ont payé le prix fort pour nous doter de ce lieu démocratique qu’est la nation souveraine.
Les grandes décision d’orientation politique, le choix du type de société que ceulent les citoyens, se fait là.
En Europe, c’est trop grand, et historiquement, le choix sont souvent antagonistes. Dans les régions, c’est trop petit. D’ailleurs la plupart des régionalistes font ce choix pour la langue et une notion étroite du territoire.
L’oligarchie ayant peur du choix souverain des populations a trouvé la parade, une instance supranationale non élue qui dirige selon des dogmes que nul ne peut discuter.
Ce qui se passe en Grèce, en Espagne, au Portugal, montre que la vie de la population n’est pas le souci des eurocrates. La démocratie non plus bien entendu. En Espagne, une amende nouvelle a été créée pour ceux qui manifestent sans autorisation : 3500 euros ! Et les Eurocrates osent parler de démocratie dans les pays tiers.
Les droits de l’homme ne sont là que comme propagande servant de repoussoir à toute alternative. La réalité est que les peuples n’ont pas d’autre choix que de choisir celui qui leur est imposé, pour le grand bien des dominants.