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Commentaire de Hervé Hum

sur Blondiau : Perpétuité réelle, la justice est-elle passée ?


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Hervé Hum Hervé Hum 18 décembre 2013 13:38

Du point de vue laïque, l’abolition de la peine de mort répond à un principe essentiel, celui que la société n’est pas parfaite et porte en elle même les germes de la violence et de la perversion. Mais on prend aussi pour principe que la société à pour objectif de s’améliorer afin de réduire voir dans l’idéal, supprimer la violence.

Mais cela implique de vouloir comprendre ce qui génère cette violence extrême, pour s’améliorer et in fine, espérer éliminer la violence. La peine de mort ne résous pas le problème, elle élimine certes une personne, mais en fera naître une autre pour la remplacer, si on ne comprend pas ce qui dans la société favorise l’émergence de tels actes. Ensuite, il revient à la société d’évoluer dans le sens permettant la réduction ou élimination de tous ces actes criminels.

Donc, renoncer à condamner à mort consiste à ne pas renoncer à comprendre ce qui pousse, favorise l’acte criminel. Au contraire, condamner à mort, permet de ne pas ou plus se poser de questions sur la motivation de l’acte criminel étant donné qu’on à résolu de le supprimer sans diagnostiquer le fond, mais simplement en s’intéressant à la forme. Cette position permet de ne pas remettre les choix sociétaux en question, mais à pour coût, une aggravation du risque d’actes violents.

Quoiqu’il en soit, si vous estimez que la société ne vous rend pas justice suivant vos principes, rien ne vous empêche de la faire vous même, mais dans ce cas là, vous agissez de la même manière que l’auteur du crime.... Suivant votre propre loi.


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