Blondiau : Perpétuité réelle, la justice est-elle passée ?
En France et dans le monde des bêtes sauvages sont encore en liberté, vous en avez peut-être croisé une sans le savoir, elle attend son heure, sa proie. Qualifier le tueur de bête est sans doute inexact et injuste pour les animaux, sauf si l'on considère que l'homme est un animal. Nicolas Blondiau est probablement plus proche du monstre que de l'être humain. Comment considérer autrement ce personnage auteur sans pitié du massacre et du viol d'Océane. Une petite fille qui voulait simplement vivre comme elle en avait le droit. Quelques années plutôt la tête du meurtrier aurait été tranchée ! Justice, vengeance, légitime défense et protection de la société, ne valait-il pas mieux pour lui l'éliminer définitivement. Serions-nous trop bons ?

Comment un homme digne de ce nom, responsable de ses actes puisque jugé et condamné, peut-il commettre un crime aussi horrible. Une pulsion meurtrière ou "j'étais mal dans ma tête" dit-il pour tenter d'expliquer son geste inqualifiable et définitivement impardonnable.
Pour le coupable la sentence la plus lourde selon la loi est tombée ! Le barbare a été condamné par la cour d'assises du Gard à la prison à vie incompressible, toutefois la justice pourra réexaminer la situation du prisonnier dans 30 ans. On admet donc ainsi qu'il faut laisser un espoir de sortie au tueur même si le bourreau n'a laissé aucune chance à sa victime. Ne craint-on pas également que l'incarcéré soit ingérable en prison ou qu'il tente s'il a encore un peu de lucidité de se suicider.
Après tout il n'est pas interdit de se poser la question d'offrir un dernier choix au coupable d'un acte qui pourtant ne mérite aucune clémence. Le choix entre la perpétuité réelle ou le suicide assisté. Car survivre en prison jusqu'à la fin de sa vie et probablement seul dans une cellule pour éviter que d'autres prisonniers ne règlent son compte d'une manière expéditive à un tueur d'enfant, et sans aucun doute une peine plus dure qu'une exécution rapide. Non nous ne sommes pas trop bons, la société est au contraire redoutablement cruelle en infligeant l'enfermement définitif.
Les avocats du tueur invoquent après le jugement "la peine des morts-vivants" ou une sanction "d'élimination" car le coupable ne serait pas "la perversion vivante". Devant l'absence de la moindre circonstance atténuante que pouvaient dire d'autre les défenseurs de cet homme de 27 ans si ce n'est, tuez-le plutôt ! Mais après tout ce criminel de la pire espèce ne mérite-t-il pas son sort, une mort à petit feu avec comme seul soin palliatif l'espérance de passer ses derniers jours dans un asile psychiatrique.
Une société civilisée et humaine a-t-elle le droit d'exécuter celui qui n'hésite pas à supprimer sa victime pour se protéger et ne pas subir les foudres de la justice. Si on estime que l'exécution n'est pas digne de nous et n'est qu'une vengeance nullement dissuasive, ne peut-il pas au moins exister une exception. Le meurtre d'enfant !
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