Je suis complètement d’accord avec vous que l’important, c’est l’action.
Et j’imagine qu’en tant qu’adepte du doute ET de l’action, vous serez d’accord avec moi pour admettre que l’action souvent nécessaire en dépit du doute est généralement réalisée en situation d’incertititude, cad, ce que les cognitivistes appellent la « rationalité limitée ».
Dès lors, l’action humaine est principalement basée sur ce en quoi... nous croyons.
Votre distinguo entre ceux qui assènent des vérités et ceux qui sont sans prétention à la connaissance du réel est totalement pertinente mais il ne constitue assurément pas une ligne qui séparerait science et religion.
La science idéale que vous nous décrivez est seulement idéale. la science réelle est faite par des hommes et ils sont aussi prompts à se mettre en position de savoir et de prétendre dire le vrai que peuvent l’être tant de religieux (de philosophes ou d’humains en général d’ailleurs).
Vous dites vous tenir du côté du doute mais ne semblez pas prêt à douter de l’intérêt de distinguer le savoir de la croyance. C’est votre droit le plus entier mais je ne peux pas ne pas soupçonner là l’effet de la stratégie n°1 des humains pour la sortie du doute : l’imitation, le panurgisme ou, en termes plus élégants, le conformisme ou l’intériorisation des normes.
Quand vous me dites que pour l’exemple du parking vous n’auriez pas réagi selon une des possibilités que j’évoquais, permettez-moi d’en... douter. 
Pourriez-vous formuler exactement comment vous auriez réagi ?
Vous auriez su que c’était une expérience de psychologie sociale ou une caméra cachée ?
Pour quelqu’un qui cultive le doute, pardonnez-moi, mais je trouve ça un peu prétentieux 
Dès que possible, je mettrai ici un lien qui vous montrera comment réagissent des personnes normalement constituées face à des situations normalement impossibles : elles ont peur !