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Commentaire de ICONOCLASH.

sur Sexualité et normalité : accepter son statut


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ICONOCLASH. 25 décembre 2013 18:04

Article assez paradoxal... Tu ne sembles être animé d’aucune haine des pratiques sexuelles anormales au sens propre, mais tu utilises quelques facilités rhétoriques étonnantes par rapport à l’enseignement sexuel a-normatif qui est fourni dans certains pays comme la Suisse aux enfants, comme si éduquer en dehors du préjugé sexuel uniforme était du même niveau qu’enseigner toutes les pratiques possibles et imaginables, « maman vit avec 5 hommes » etc... 

Lorsqu’on apprend le calcul aux enfants, ils ne doivent pas connaître par coeur toutes les additions et soustractions possibles et imaginables mais savoir les refaire par eux-même. De même, l’école doit faire en sorte que les enfants soient les plus libres possibles et donc le moins enclin possible au préjugé lors de leur orientation sexuelle, et non pas leur exposer toutes les situations possibles, ce qui serait ridicule. Ils doivent apprendre que peu importe la façon dont ils prennent du plaisir, aucune n’est illégitime à partir du moment ou cela se fait avec le consentement du partenaire. La question est donc plus pertinente portant sur la légitimité que sur la normalité, car on ne doit surtout pas apprendre aux enfants à penser selon une norme, ce serait leur mettre des oeillère. Ce n’est pas la normalité d’un comportement qui en détermine la légitimité. On doit leur apprendre à penser ce qui est légitime et ce qui ne l’est pas, non pas en leur faisant intégrer une morale archaïque, mais justement en leur apprenant à raisonner, à ne jamais croire. A partir de là, ils sauront d’eux même que leurs pratiques sexuelles n’engagent qu’eux et leur(s) partenaire(s), et ils seront également libérés de beaucoup de névroses dues aux refoulements de pulsions « anormales », et donc beaucoup de violence ( viols etc ) sera évitée plus tard si cette nouvelle libération des moeurs s’étend . Mais c’est évidemment trop demander à ceux qui considèrent que les individus sont sexués avant d’être libre de faire des choix, et qu’ils doivent alors avant tout déployer un programme en fonction de leur sexe, programme déterminé non pas par la nature mais par la morale - que dis-je, la moralité ! - archaïque judéo-chrétienne.

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