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ICONOCLASH.

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  • Premier article le 29/10/2013
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Derniers commentaires



  • ICONOCLASH. 25 décembre 2013 18:04

    Article assez paradoxal... Tu ne sembles être animé d’aucune haine des pratiques sexuelles anormales au sens propre, mais tu utilises quelques facilités rhétoriques étonnantes par rapport à l’enseignement sexuel a-normatif qui est fourni dans certains pays comme la Suisse aux enfants, comme si éduquer en dehors du préjugé sexuel uniforme était du même niveau qu’enseigner toutes les pratiques possibles et imaginables, « maman vit avec 5 hommes » etc... 

    Lorsqu’on apprend le calcul aux enfants, ils ne doivent pas connaître par coeur toutes les additions et soustractions possibles et imaginables mais savoir les refaire par eux-même. De même, l’école doit faire en sorte que les enfants soient les plus libres possibles et donc le moins enclin possible au préjugé lors de leur orientation sexuelle, et non pas leur exposer toutes les situations possibles, ce qui serait ridicule. Ils doivent apprendre que peu importe la façon dont ils prennent du plaisir, aucune n’est illégitime à partir du moment ou cela se fait avec le consentement du partenaire. La question est donc plus pertinente portant sur la légitimité que sur la normalité, car on ne doit surtout pas apprendre aux enfants à penser selon une norme, ce serait leur mettre des oeillère. Ce n’est pas la normalité d’un comportement qui en détermine la légitimité. On doit leur apprendre à penser ce qui est légitime et ce qui ne l’est pas, non pas en leur faisant intégrer une morale archaïque, mais justement en leur apprenant à raisonner, à ne jamais croire. A partir de là, ils sauront d’eux même que leurs pratiques sexuelles n’engagent qu’eux et leur(s) partenaire(s), et ils seront également libérés de beaucoup de névroses dues aux refoulements de pulsions « anormales », et donc beaucoup de violence ( viols etc ) sera évitée plus tard si cette nouvelle libération des moeurs s’étend . Mais c’est évidemment trop demander à ceux qui considèrent que les individus sont sexués avant d’être libre de faire des choix, et qu’ils doivent alors avant tout déployer un programme en fonction de leur sexe, programme déterminé non pas par la nature mais par la morale - que dis-je, la moralité ! - archaïque judéo-chrétienne.


  • ICONOCLASH. 30 octobre 2013 12:30

    Salut.


    Sur l’argument selon lequel je tend par mes considérations nouvelles à détruire le tissu social, à désagréger les derniers remparts civilisationels. 
    D’une part, je ne lutte pas pour l’imposition d’un modèle. Je prône au contraire le droit de chacun de vivre selon ses propres normes, je pense avoir exprimé cela assez clairement dans mon texte. 
    Au contraire, je pense que ce qui affaiblit la civilisation en asservissant les individus qui la composent ( une civilisation d’esclaves est-elle une civilisation ? - nous n’en sommes pas là ), ce sont les comportements et idées non réfléchies et non raisonnées. 
    Je reproche au modèle du couple actuellement vécu d’être une norme qui s’impose à tous, pas par autorité mais par société. Cette façon de vivre à deux n’est décidée par aucun des deux contractants, ils se content d’accepter ce statut et d’imiter tous ceux qui le revendiquent, et ainsi chacun a le même comportement, personne ne pense, et chacun vénère ses oeillères. Or, j’ai essayé de montrer que, d’une part, cette norme n’est pas optimale pour maintenir le lien affectif qui lie les deux personnes en couple, et d’autre part, qu’il est absurde de prétendre détenir la vérité absolue, de prétendre qu’un modèle unique convient à des millions d’individus différents.
    Ce n’est donc pas parce-que je remets en cause une pratique sociale qui me parait nuisible que je condamne ceux qui la pratiquent en ayant réellement réfléchi, sans préjugés ni raccourcis de pensée, ayant réellement eu le courage de poser à plat les fondements théoriques des règles auxquelles ils souscrivent.
    En outre, en quoi est-ce que la civilisation pourrait régresser en imaginant que mon idée atteigne les consciences ? Je propose à chacun de se mettre à pensée et à élaborer lui même raisonnablement son cadre de vie, cela ne peut que faire progresser une civilisation. Au contraire, une civilisation dans laquelle tout le monde imite tout le monde et ou personne ne pense au delà de ses préjugés, au contraire, vénère ses préjugés comme étant la condition de la vertu et du « bien », poussé à l’extrême cela donne les théocratie ou les fascismes.
    Y-a-t-il des normes strictes pour pratiquer l’amitié ? Est-ce pour cela que les gens ne sont plus amis ? Une civilisation qui se libère se grandit.
    Pour ce qui est des remarques selon lesquelles il n’est plus possible de faire des enfants dans ces conditions, je réponds que l’ignorance ne peut tenir lieu d’argument. Le couple tel qu’on le connaît est extrêmement récent et l’humanité n’a jamais été en panne de naissances. Le matriarcat chinois a donné lieu à une de plus riches civilisations de l’Histoire. Au lieu de vous braquer dès que l’on remet en cause vos sacro-saints comportement sociaux, rélfléchissez plutôt, remettez au moins en cause vos préjugés afin de vous en libérez, soyez vous même l’auteur de ce que vous pensez, et cela passe par la confrontation de ses idées avec les autres, et l’échange à l’aide d’arguments, et non à l’aide de raccourcis pré-fabriqués. Mais, bien sur que non, personne ne vous oblige penser.

    Sur l’argument selon lequel le couple est un accomplissement de soi ; je partage votre opinion. Vivre une relation d’affection avec une personne permet de grandir ces deux personnes, chacun s’accomplit avec l’autre et avoir soi. Dans l’idéal. Et cet idéal est très compliqué à atteindre du fait du modèle du couple. Les règles qui s’imposent à nous et nous demandent diverses privations ne vont pas dans le sens d’un accomplissement de soi. On ne peut pas s’accomplir tout à fait si on reste soumis à des règles qui nous viennent de l’extérieur. Pour s’accomplir soi même, il faut être acteur de ce que l’on est, et donc décider raisonnablement des éléments qui vont régir notre vie. Les privations excessives que demandent le couple ne sont pas vertueuses en elles-mêmes. Il faut savoir aimer sans entraver les désirs de l’autre. Ceci est un réel dépassement de soi, puisque cela entraîne de dépasser ses préjugés, de dire non au contrôle de soi par des émotions déclenchées par habitude sociale, de dire non à l’imitation de tous par tous. Et que cela a plus de chance d’entraîner de vraies relations longues, belles et libres. 
    Se dépasser, grandir avec l’autre n’est pas se plonger à deux dans la névrose.


  • ICONOCLASH. 29 octobre 2013 22:28

    Je partage ton point de vue selon lequel il n’est pas souhaitable de déconstruire les relations qu’encadrent actuellement le couple. C’est ce cadre dogmatique, inflexible et déraisonné que constitue le couple que je propose de revoir, justement dans l’optique de renforcer cette relation, libérée du cadre qui l’inhibe et la réfrène. C’est pourquoi j’incite chaque individus en couple à réfléchir eux-même sur ce qui les unit et ce qui doit encadrer cette union, pour sortir de cette logique totalitaire du tout ou rien, car il n’y a rien de moins humain que le tout ou rien, je ne pense pas être une machine en disant cela. Donc je pense qu’on se rejoint sur le fond.


    Pour ce qui est de l’histoire, pour ce que j’en sais sans être historien ni anthropologue, le modèle du couple que l’on connaît actuellement est très récent, quelques vingtaines d’années tout au plus. En outre, il n’est pas le seul modèle expérimenté dans l’humanité, la brillante et millénaire culture chinoise s’est construite sur le modèle matriarcal par exemple.
    Il est vrai qu’ici je ne dresse pas d’étude comparative historique, ce n’était pas l’objet du billet, mais cela pourrait sans doute le compléter.




  • ICONOCLASH. 29 octobre 2013 21:08

    Soirbon.

    Philouie, l’argument sur lequel tu t’appuies pour réfuter mes propos serait valable pour peu que nous fussions des animaux, ce qui nous enlèverait la possibilité de pouvoir agir consciemment selon un but raisonnablement déterminé.
    En tant qu’êtres humains, nos actions ne se limitent pas au déploiement d’un programme génétiquement ou naturellement déterminé. C’est pourquoi tu ne peux pas dire que chez l’Homme, le couple à un but en soi ( un but transcendant, déterminé par je ne sais quelle loi ), car chaque individu fixe lui-même le but de ses actions, et s’il n’est nuisible à personne, alors il est légitime.
    Il est donc aussi légitime pour deux personnes qui s’aiment de procréer que de ne pas procréer. Faire des enfants et réfléchir sur la façon dont on les fait entrer dans la culture fait partie des réflexions que deux personnes amoureuses ont, mais c’est absolument contingent.
    Aucune loi ne nous impose de perpétuer l’espèce.
    C’est aux deux personnes liées emotionnellement de fixer les caractéristiques de leur association, qui n’a pas d’objectif transcendent ( sauf si tu croies en un Dieu, auquel cas ce n’est plus la peine d’argumenter car cela ne repose pas sur des considérations qui font appel à la raison ).

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