La réflexion de l’auteur demande à être prolongée, de même que l’on prolonge une courbe pour analyser jusqu’où peut aller une tendance.
1/ Etant donné que les entreprises chinoises recrutent désormais des stagiaires non rémunérés, dans le but de contrer la fuite des emplois vers des usines en Ethiopie ou au Bengladesh
2/ Etant donné que même les jobs à 1€ de l’heure institués par le socialiste Gerhardt Schröder n’empêchent pas que l’Allemagne délocalise une partie de sa production vers son Hinterland tchèque, polonais, slovaque,
Il nous parvenir au constat suivant :
La baisse des charges n’est pas suffisante. De façon tendancielle, nos concurrents en Europe et hors-Europe tendent vers un coût zéro.
La seule compétitivité efficace à l’heure actuelle serait l’empoi à coût inférieur à zéro (charges et salaires compris). Il faudrait donc supprimer le salaire direct et indirect, et que le salarié verse un tribut à son employeur en échange du simple droit à l’existence sociale (l’accès aux dispensaires, aux routes, droit au sommeil...)
Pour lutter à armes égales, il faudrait aussi disposer comme l’Allemagne d’un Hinterland : mais lequel.. ? La Catalogne ou bien la Wallonie ? Et quid du coût d’annexion et d’occupation ?
Enfin, l’ombre d’un doute m’étreint : avec la généralisation de ce modèle à l’échelle continentale voire mondiale, où diantre trouverons-nous des clients solvables pour toutes ces belles marchandises... ?
J’ai bien peur que l’auteur ne nous propose qu’une voie de garage, au final.