Pour compléter (je n’avais pas trop de temps pour développer tout à l’heure et le « a » devant mour a souffert de la situation), il s’agit de réconciliation avec soi-même, opération dans laquelle l’intellect n’a qu’une seule action à réaliser : lâcher la possession sur les images et les critères qui nous servent à nous différencier et à différencier l’autre, ainsi qu’à justifier nos difficultés. L’intellect ne peut réaliser celà que si on se désidentifie de lui, en reprenant contact avec tout le reste du corps.
La première difficulté c’est qu’on ne voit qu’une partie du fonctionnement de cet intellect, et on ne voit pas tout le fonctionnement permanent et automatique des associations d’idées et d’images, qui posent un filtre sur notre perception. Or cette partie immergée est en rapport direct avec toutes les émotions et tensions physiques et alimente en permanence l’image globale de soi.
Le contact avec tout le reste du corps se heurte à cette difficulté : il y a des émotions négatives et des tensions qu’on n’a pas envie de voir réellement. En fait c’est d’ailleurs inutle de les contempler, voire même suicidaire. Il est important d’apprendre plutot à les lâcher et les détendre, sinon le corps n’est pas un lieu « vivable » et l’intellect reste le refuge qui nous berce d’illusions.
Une fois qu’on sait comment s’y prendre pour écapper à la dictature des images et des critères, ce n’est plus qu’une question d’intégrité avec soi-même pour avancer.
Si on est honnête on se rend vite compte qu’il n’y a d’ailleurs pas le choix, car si on avance pas , on se rendort dans un système plus sophistiqué, mais qui ne donnera plus la satisfaction profonde de la présence, et la haine peutit à petit y fera son nid.
Il n’y a rien d emystérieux dans tout ça, mais c’est juste qu’on est conditionné à seulement « réfléchir ».
Bonne journée.