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Commentaire de soi même

sur Robespierre et les Girondins, quelques précisions. Par Jacqueline Grimault


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soi même 29 janvier 2014 09:49

Un texte qui rééquilibre le débat :

Les Montagnards, Robespierre et les Jacobins étaient-ils l’aile marchante de la révolution française ?

« Les courants de gauche des partis politiques français cultivent le courant montagnard puis le jacobinisme, prenant la suite de Michelet, de Jaurès et du courant des historiens staliniens qui ont eu en France la mainmise sur la chaire d’Histoire de la Révolution française jusqu’aux années 70. Selon ce courant de pensée, Robespierre est le plus révolutionnaire des dirigeants et le jacobinisme sa direction naturelle, celle qui mène le plus loin la révolution et qui refuse toute compromission avec la noblesse, la royauté, le féodalisme et le clergé. La réalité est bien plus complexe et aussi très différente. Le jacobinisme est très loin d’être le courant le plus radical de la révolution française. Il va certes accompagner le courant révolutionnaire jusqu’à son plus haut sommet en 1793 mais il va aussi se charger de lui couper son élan, de casser son aile active, les comités de piques notamment, de briser le courant anticatholique, de détruire les contestations féministes, ouvrières et populaires, de décourager les milieux populaires. C’est seulement quand le jacobinisme aura cassé le ressort populaire que la réaction pourra relever la tête. On remarquera alors que la tête de la réaction est constituée des hommes d’Etat sur lesquels le jacobinisme s’est appuyé pour gouverner : Cambacérès, Carnot, Barère, Cambon, Fouché, Barras...

On remarquera aussi que les jacobins ne dédaignaient pas de pactiser avec la grande bourgeoisie, y compris les esclavagistes des colonies.  »

http://www.matierevolution.fr/spip.php?article3001


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