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Commentaire de soi même

sur Pourquoi Léonard de Vinci a-t-il peint un Jean efféminé dans sa célèbre cène ? (suite)


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soi même 7 février 2014 18:48

Emile, il est extraordinaire comment on s’éloigne de la question sur Saint Jean, avez vous regarder le lien en italien .

I MISTERI DI LEONARDO - Capitolo 1 2 3

di Diego Cuoghi

Car vous avez la réponse à votre question.
http://www.diegocuoghi.com/maddalena/

Non vous préférez me parler de Autun,certes un sujet important.

 Avez vous connaissance de l’importante des moines Bâtisseurs ?

http://fr.maieutapedia.org/wiki/Moines_b%C3%A2tisseurs


LE MONACHISME GAULOIS  

Nous connaissons mal les origines du christianisme en Gaule, sauf en ce qui concerne l’Eglise de Lyon qui a laissé un récit célèbre de la mort de ses martyrs durant la persécution de 177.

Jusqu’au milieu du quatrième siècle, les chrétiens sont une minorité de la population gauloise. A la fin du siècle, le christianisme progresse notablement, dans les villes d’abord, puis dans les campagnes. C’est dans ce contexte de progression que naît en Gaule une vie religieuse profonde où se développe l’idéal ascétique.

On voit alors apparaître des « vierges données à Dieu » dès le début du quatrième siècle ; vraisemblablement elles vivaient leur consécration en restant dans leur famille. Par ailleurs, des chrétiens fervents désireux de suivre le Christ de plus près, abandonnent les facilités du monde pour vivre une vie ascétique par la nourriture, le vêtement ; ils s’adonnent à la lecture de l’Ecriture, à la prière liturgique. On les appelle les « saints »ou les « tournés vers Dieu » ou « continents ». C’est une ébauche de vie monastique.

Celle-ci semble être très ancienne en Gaule, puisqu’on connaît l’existence d’un groupe d’ermites dans l’Ile-Barbe, près de Lyon, dès 250, donc 1 an avant la naissance d’Antoine. Par la suite l’influence de la vie anachorétique d’Egypte marquera les ascètes gaulois : ils feront un mélange savant de leur mode de vie et de celui des moines égyptiens.

LE MONACHISME CELTE




Vers la même époque, parallèlement au monachisme Provençal, se développe dans la Grande Bretagne actuelle un monachisme celtique dont un des caractères propres sera d’essaimer ailleurs, et qui aura de ce fait une grande influence.

I. GÉNÉRALITÉS

Un peu avant 450, la Bretagne romaine est envahie par les Anglo-Saxons qui s’établissent à l’est, refluant les populations celto-romaine vers l’ouest, ce qui va avoir en contre coup un développement du christianisme en Cornouailles et dans le Pays de Galles. Apparaît alors une Eglise qui revêt des caractères bien particuliers ; aussi peut-on parler d’une Eglise celtique. Celle-ci en effet, relativement isolée, possédait des usages propres : tonsure particulière des prêtres, autre date pour la fête de Pâques ; mais surtout le monachisme y connut un prodigieux développement, avec des monastères comprenant parfois plus d’un millier de moines et un pullulement d’ermitages.

Ce monachisme celte aura lui-même des caractères spéciaux.

D’abord, alors qu’ailleurs l’église épiscopale est la cellule fondamentale de l’organisation religieuse, ici c’est de façon presque exclusive le monastère qui remplit ce rôle

Une ascèse très rigoureuse qui nous paraît exagérée. On retrouve des performances semblables à celles des déserts d’Egypte et de Syrie, dans un milieu et un sous un climat différent  : jeûnes aussi prolongés et mortifications diverses poussées jusqu’au défi de la nature ; par exemple l’immersion dans un étang glacé remplaçait l’exposition au soleil des hypêtres et des stylites. C’est que là aussi, il y avait des tempéraments fougueux, portés aux extrêmes.

 

Certains de ces caractères spéciaux de ce monachisme celte ont eu une influence sur la chrétienté latine :

L’implantation du christianisme en Irlande y a suscité l’apparition d’une culture latine d’inspiration chrétienne si bien que plus tard, cette culture rayonnant sur le continent européen presque complètement barbarisé, sera un des foyers principaux où s’alimentera la renaissance carolingienne.

La pénitence sacramentelle sous sa forme privée et réitérable connaît dans les monastères d’Irlande un grand développement, alors qu’ailleurs, elle n’avait pas dépassé une forme embryonnaire. De là vient une curieuse littérature : les livres pénitentiels qui tarifient les pénitences exigées pour telle ou telle faute, en fonction de sa gravité et de la qualité du coupable. Les pénitences de ces rituels qui nous paraissent très rigoureuses correspondaient à un besoin, à une exigence pastorale fortement ressentie. C’est ainsi que le catholicisme latin hérite de l’Irlande un des aspects les plus caractéristiques de sa piété : la confession fréquente accompagnée de la direction spirituelle.

Une des pratiques ascétiques les plus chères aux moines celtiques était l’exil volontaire, la peregrinatio pro Christo ou pro amore Dei. Qu’il y ait eu chez ces peuples un certain goût de l’aventure ou quelque instabilité psychologique favorisant cette ascèse, ne doit pas en minimiser la portée : c’était quitter un pays aimé où l’on était en sécurité, pour aller vivre dans un milieu inconnu, plus ou moins hostile. En tous cas, ce mouvement religieux qui connut une étonnante popularité, fut d’une particulière fécondité : les moines de Colomban peupleront la Gaule et même l’Italie, tandis que les moines irlandais évangéliseront les îles, jusqu’au nord de l’Ecosse.

http://users.skynet.be/am012324/studium/bresard/Monocc12.htm

Dans cette histoire vous remarquerez exit les Esséniens de Gaule.


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