Emile, il est extraordinaire comment on s’éloigne de la question sur Saint Jean, avez vous regarder le lien en italien .
I MISTERI DI LEONARDO - Capitolo 1 2 3
di Diego Cuoghi
Car vous avez la réponse à votre question.
http://www.diegocuoghi.com/maddalena/
Non vous préférez me parler de Autun,certes un sujet important.
Avez vous connaissance de l’importante des moines Bâtisseurs ?
http://fr.maieutapedia.org/wiki/Moines_b%C3%A2tisseurs
LE MONACHISME
GAULOIS
Nous connaissons mal les origines
du christianisme en Gaule, sauf en ce qui concerne l’Eglise de Lyon qui a
laissé un récit célèbre de la mort de ses martyrs
durant la persécution de 177.
Jusqu’au milieu du quatrième siècle, les chrétiens sont une minorité de la population
gauloise. A la fin du siècle, le christianisme progresse notablement, dans les villes d’abord, puis
dans les campagnes. C’est dans ce contexte de progression que naît en Gaule une vie religieuse
profonde où se développe l’idéal ascétique.
On voit alors apparaître des « vierges données à Dieu » dès le début du quatrième siècle ;
vraisemblablement elles vivaient leur consécration en restant dans leur famille. Par ailleurs, des
chrétiens fervents désireux de suivre le Christ de plus près, abandonnent les facilités du monde
pour vivre une vie ascétique par la nourriture, le vêtement ; ils s’adonnent à la lecture de
l’Ecriture, à la prière liturgique. On les appelle les « saints »ou les « tournés vers Dieu » ou
« continents ». C’est une ébauche de vie monastique.
Celle-ci semble être très ancienne en Gaule, puisqu’on connaît l’existence d’un groupe
d’ermites dans l’Ile-Barbe, près de Lyon, dès 250, donc 1 an avant la naissance d’Antoine. Par la
suite l’influence de la vie anachorétique d’Egypte marquera les ascètes gaulois : ils feront un
mélange savant de leur mode de vie et de celui des moines égyptiens.
LE MONACHISME CELTE
Vers la même époque, parallèlement
au monachisme Provençal, se développe dans la Grande Bretagne
actuelle un monachisme celtique dont un des caractères propres sera d’essaimer
ailleurs, et qui aura de ce fait une grande influence.
I.
GÉNÉRALITÉS
Un peu avant 450, la Bretagne romaine est envahie
par les Anglo-Saxons qui s’établissent à l’est, refluant les populations
celto-romaine vers l’ouest, ce qui va avoir en contre coup un développement
du christianisme en Cornouailles et dans le Pays de Galles. Apparaît alors
une Eglise qui revêt des caractères bien particuliers ; aussi peut-on
parler d’une Eglise celtique. Celle-ci en effet, relativement isolée, possédait
des usages propres : tonsure particulière des prêtres, autre date
pour la fête de Pâques ; mais surtout le monachisme y connut un prodigieux
développement, avec des monastères comprenant parfois plus d’un
millier de moines et un pullulement d’ermitages.
Ce monachisme celte aura lui-même des caractères spéciaux.
D’abord, alors qu’ailleurs l’église épiscopale
est la cellule fondamentale de l’organisation religieuse, ici c’est de façon
presque exclusive le monastère qui remplit ce rôle
Une ascèse très rigoureuse qui nous paraît exagérée. On retrouve des performances
semblables à celles des déserts d’Egypte et de Syrie, dans un milieu et un sous un climat différent
: jeûnes aussi prolongés et mortifications diverses poussées jusqu’au défi de la nature ; par
exemple l’immersion dans un étang glacé remplaçait l’exposition au soleil des hypêtres et des
stylites. C’est que là aussi, il y avait des tempéraments fougueux, portés aux extrêmes.
Certains de ces caractères spéciaux
de ce monachisme celte ont eu une influence sur la chrétienté
latine :
L’implantation du christianisme en Irlande y a
suscité l’apparition d’une culture latine d’inspiration
chrétienne si bien que plus tard, cette culture rayonnant sur le continent
européen presque complètement barbarisé, sera un des foyers
principaux où s’alimentera la renaissance carolingienne.
La pénitence sacramentelle sous sa forme privée et réitérable connaît dans les
monastères d’Irlande un grand développement, alors qu’ailleurs, elle n’avait pas dépassé une
forme embryonnaire. De là vient une curieuse littérature : les livres pénitentiels qui tarifient les
pénitences exigées pour telle ou telle faute, en fonction de sa gravité et de la qualité du coupable.
Les pénitences de ces rituels qui nous paraissent très rigoureuses correspondaient à un besoin,
à une exigence pastorale fortement ressentie. C’est ainsi que le catholicisme latin hérite de
l’Irlande un des aspects les plus caractéristiques de sa piété : la confession fréquente
accompagnée de la direction spirituelle.
Une des pratiques ascétiques les plus chères
aux moines celtiques était l’exil volontaire, la peregrinatio
pro Christo ou pro amore Dei. Qu’il y ait eu chez ces peuples un
certain goût de l’aventure ou quelque instabilité psychologique favorisant
cette ascèse, ne doit pas en minimiser la portée : c’était
quitter un pays aimé où l’on était en sécurité,
pour aller vivre dans un milieu inconnu, plus ou moins hostile. En tous cas, ce
mouvement religieux qui connut une étonnante popularité, fut d’une
particulière fécondité : les moines de Colomban peupleront
la Gaule et même l’Italie, tandis que les moines irlandais évangéliseront
les îles, jusqu’au nord de l’Ecosse.
http://users.skynet.be/am012324/studium/bresard/Monocc12.htm
Dans cette histoire vous remarquerez exit les Esséniens de Gaule.