Article intéressant car il biaise complètement les problématiques de la théorie du genre en brouillant délibérément son terrain d’implication.
L’axe du discours tenu y est essentiellement sociologique :
- sociologie de la composition du mouvement sociétal opposé à la théorie du genre, ensemble de réac de tout poil
- sociologie des intervenants politiques et médiatiques en terme de catégories sociales et de revenus, hauts donc inaptes à juger de l’égalité homme-femme
-sociologie de la consommation de masse avec sexualisation précoce de l’appétence
-impossibilité de connaître la sociologie future du rapport-femme.
Or les problématiques que posent la théorie du genre ne sont que très accessoirement sociologiques .
La 1ère problématique est politique, au sens noble du terme : jusqu’à quel point est-il légitime pour l’Etat de formater idéologiquement la population et tout spécialement des enfants dans le lieu même où ils sont sensés apprendre à réfléchir pour justement, entre autre chose, pouvoir se débarrasser des formatages sociétaux, une fois leurs aptitudes intellectuelles poussées A MATURITE.
La 2ème problématique concerne la genèse de l’intellect chez l’enfant : un principe de base est encore une fois oublié et transgressé ce qui retarde d’autant le développement de l’enfant : il ne peut y avoir de déconstruction sans construction préalable. Ainsi enseigner le cubisme à des enfants de 6 ans est une véritable hérésie pour sa genèse intellectuelle et psycho-motrice, la preuve en est que pour évaluer celle-ci les psychologues utilisent l’évolution du bonhomme têtard. Autre exemple on ne peut apprendre la théorie relativiste sans avoir au préalable construit la physique classique de Newton et pourtant d’une façon métaphorique c’est exactement cette inversion d’apprentissage que réalise la théorie du genre.
Ce qui est atteint à travers cet enseignement c’est la capacité à faire entrer l’enfant dans le raisonnement logique, certes primitif mais indispensable base pour son propre dépassement : j’ai nommé la logique binaire oui/non. Elle suppose une frontière précise, ce que Jacques Lacan appelait le trait unaire, dont le prototype est justement phallique. Sans frontière, il n’y a pas de oui et de non, d’intérieur et d’extérieur, de haut et de bas, d’avers et de revers etc. Les implications sont si considérables qu’il est impossible d’accéder au raisonnement sans passer par cette étape qui ne pourra être remise en cause qu’à partir des 14-16 ans où pour être précis, uniquement quand l’enfant-adolescent aura une suffisante maîtrise du fonctionnement hypothético-déductif de son intellect.
Il est maintenant aisé de comprendre que la théorie du genre ne devrait être étudiée qu’au Lycée en cours de philo et qu’à la commencer aussi tôt que prévue, en maternelle ou primaire, les enfants des classes défavorisées seront les victimes de prédilection du retard intellectuel ainsi artificiellement créé ou renforcé.
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