Tiens, un troll !
Les criminels ont-ils attendu le btc pour leurs activités ?
Assurément non. Comme on dit : l’argent n’a pas de maître (ni d’odeur).
Le couteau peut servir à trancher un oignon, ou tuer une personne.
Nombreux sont les criminels qui utilisent le couteau pour régler leurs
comptes.
Je suis certain que tu as au moins un couteau dans ta cuisine. Tu dois donc être un criminel.
Le problème de l’anonymat sur Internet ne se limite pas à « surveillance généralisée pour traquer les criminels ».
Si nous supprimons l’anonymat, que se passera-t-il lorsqu’un journaliste
ou un Snowden voudra intervenir contre les agissements d’un état
totalitaire ?
L’anonymat est un outil nécessaire à la transparence et la démocratie.
Le problème de la censure généralisée et de la surveillance de masse
est qu’ils induisent une présomption de culpabilité et c’est au citoyen
de prouver son innocence. Or, dans un système démocratique, c’est à
l’accusateur d’apporter les preuves.
Comme le couteau, Internet n’est qu’un outil. Il est le reflet de ce que nous en faisons.
En ce qui me concerne, je ne suis jamais tombé sur un site pédo-nazi.
Lorsque je regarde Internet, je vois surtout des gens qui se causent,
qui échangent des idées, des morceaux de leur culture, qui s’entraident
gratuitement. De ce que je vois, dans 99,99% des cas, les internautes
sont des gens bien, spontanément.
Cette surveillance globale part du principe que nous sommes mauvais,
par nature. Cette surveillance globale mise en place par les mêmes
personnes qui prônent la tolérance et le vivre-ensemble. Les mêmes
personnes qui dénigrent le btc pour mieux voler l’argent des honnêtes
gens en vidant leur compte en banque, comme des brigands.
Si des terroristes ou des pédo-nazis voulaient organiser un attentat
ou s’échanger des informations sensibles, il leur suffirait juste de les
envoyer par la poste, dans une enveloppe en papier. Ce courrier, lui,
est protégé par la loi. Or, ce qui nous paraît normal dans la vie
physique ne l’est pas sur Internet. C’est curieux ! Pourtant, la protection de la correspondance
ne protège pas le support, mais le contenu...