« Nous sommes les prédateurs. Nous mettons en place des gouvernements fantoches et corrompus, nous pillons les ressources alors que ces mêmes ressources permettraient aux africains de vivre, »
Ça, c’est le sempiternel
baratin de ceux qui se complaisent dans la propagande tiers-mondiste.
Il faudrait se documenter avant d’affirmer n’importe quoi. Et, pour ce qui nous intéresse ici, la
Guinée équatoriale est emblématique. Son PIB/hab est l’un des plus élevés du
monde, et très largement le plus élevé d’Afrique, mais son indice de développement humain, place le pays au 136e rang mondial sur 187.
L’Algérie est 104e, alors
que la Tunisie, qui exploite peu ou mal ses ressources naturelles, est 98e. L’Angola est 143e, parce
que son gouvernement préfère placé ses picaillons au Portugal que de se lancer
dans le développement du pays. La rentabilité est supérieure est sans doute moins aléatoire. Le Nigeria, qui
croule sous les royalties du pétrole, inonde l’Europe occidentale de prostituées
et de trafiquants de drogues.
Dans le passé, aucun
régime à prétentions « socialistes » - ne comportant, par définition, ni fantoches ni corrompus - n’a amélioré en quoi que ce soit
le sort des peuples décolonisés, que ce soit Ratsiraka à Madagascar (1975-88),
Touré en Guinée (1958-84) ou Mengistu en Ethiopie (1974-91).
Enfin, ie n’aurai pas la cruauté d’insister sur les
« exploits » de l’anti-occidental Mugabe au Zimbabwe ou sur la
corruption des élites de l’ANC en Afrique du Sud, ou encore sur ces
gouvernements impéritieux qui louent des millions d’hectares de terres arables
à l’Inde, à la Chine, à la Corée du Sud, aux pays du Golfe ou à l’Arabie
saoudite, on finirait par me traiter de raciste.
De toute manière, je pense avoir suffisamment illustré l’inanité d’idées reçues que des officines spécalisées dans la repentance et l’ehnomasochisme, répercutent depuis des décennies.