Ma
foi, cet article commençait bien, le décorticage des sondages mettant
en pleine lumière une réelle, profonde et salutaire antipathie vis à vis
de l’UE est pour moi un gage d’espoir.
Si cet article est issu du PRCF, mouvement sincèrement anti UE, on ne peut être que dépité, après cette analyse succincte mais juste, de la conclusion proposée : l’abstention
Il est toujours étonnant, lorsque l’on lit une synthèse lucide, de
découvrir à quel point les solutions proposées ne le sont pas. Si ce
parti avait analysé les élections européennes de 2009, il aurait pu
constater des taux d’abstentions sidérants, lesquels n’ont aucunement
enrayés la machine européenne.
Quelques exemples de taux d’abstentions en 2009 :
Hongrie
: 73.62%, Lituanie : 79.46%, Portugal : 73.62%, République Tchèque :
75%, Slovaquie : 80.36%, Slovénie : 72.63%, Bulgarie : 72.51%, Roumanie :
72.79%
Alors, l’abstention, arme de dissuasion massive ?...la bonne blague.
La vraie force, celle que craint le plus cette institution qu’est
l’UE, c’est que sa stratégie d’achat de la docilité parlementaire par
des prébendes hors de propos soit minée de l’intérieur,et qu’elle n’en
vienne à payer des députés pour que ceux ci ne passent leur temps à en
dénoncer la duplicité, le bellicisme, le fonctionnement anti démocratique, la gabegie
budgétaire, l’obséquiosité vis à vis des US et sa vassalisation aux
lobbies qui la minent.
Que tout cela se fassent devant les caméras du parlement de Bruxelles
ou de Strasbourg est ce qui se rapproche le plus du cauchemar pour ces
institutions.
Et ça, une fois de plus, l’ UPR l’a parfaitement compris, et quitte à être considérés comme des moutons, je préfère de très loin, plutôt que le silence des agneaux, le coup de corne du bélier.