Petite réponse pour les fonctionnaires administratifs, de bureau et de guichets.
Je n’ y inclus pas les infirmières, profs, fonctionnaires de police et
autres ayant des missions dont la nature même demande un investissement humain
et technique indispensable.
Ami fonctionnaire, habitué que tu es à pleurnicher en te regardant le
nombril, tu as très certainement oublié quelque uns de tes avantages :
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Ton emploi est assuré jusque la retraite et cela
même si tu es incompétent ou inefficace.
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Il n’est pas nécessaire pour toi de remplir ta
mission de service publique : ton administration est généralement fermée
en dehors des horaires de travail. Et quand ce n’est pas le cas l’accueil est n’est
pas toujours agréable et les réponses et délais sont souvent très loin de ce
que nous sommes en droit d’attendre. Tu as oublié depuis bien longtemps ton
devoir de service public !!
Si tu veux gagner plus, viens nous rejoindre dans le secteur privé.
Mais attention, n’oublie pas que :
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Nous avons des objectifs à atteindre et des
comptes à rendre à notre supérieur.
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On nous demande d’être rapide, compétent et efficace.
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Nous pouvons perdre notre emploi du jour au
lendemain à cause d’un plan social ou parce que l’entreprise ne veut plus de
nous pour diverses raisons : manque d’efficacité, délit de « sale
gueule », règlement de compte, restructuration.
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Nous devons avoir le sens du service-client car ceux-ci
nous font vivre (on ne peut pas mal les renseigner ou les envoyer ch.. sans
conséquence comme les usagers des services publiques).
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Nous sommes stressés.
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Nous travaillons généralement plus que 35h,
arrivons avant 9h00 et partont après 16h00.
Ami fonctionnaire, je crains que le secteur privé soit trop dur pour toi.
Il est dommage que tu ne puisses en faire l’expérience pendant un temps, tu
retournerais ensuite à ton travail en ayant un regard différent sur celui-ci.
Tu te dirais que la sécurité de l’emploi et et que l’acceptation tacite d’un
certain laisser-aller de tes performances sont plus importants qu’une
augmentation qui ne vient pas. Et tu retrouverais le goût et l’envie de remplir
ta mission de service publique.