« La République est laïque, ce qui fait souvent l’objet d’incompréhensions encore très récentes » mais « cette laïcité, contrairement à ce que l’on croit, n’est pas la négation de la religion, c’est la séparation entre le spirituel et le temporel, l’indépendance des Etats par rapport aux Eglises et des Eglises par rapport aux Etats », a declaré le Premier ministre français.
http://www.bfmtv.com/politique/canonisation-a-rome-valls-defend-laicite-recoit-conseil-fillon-763063.html
Quand Manuel Valls définit la laïcité comme la séparation entre le spirituel et le temporel ... on comprend qu’il se place sur une interprétation personnelle que beaucoup de monde n’est pas prêt de partager (selon lui, ce sont les autres qui ne comprendraient pas cette question pourtant si simple de la laïcité ciment de la république).
Quel intérêt pour le temporel d’ailleurs de vouloir communiquer avec le spirituel (ou vice-versa) - intemporel par essence -, qui ne peut être réduit qu’au seul univers de la pensée religieuse ?
Manuel Valls comme Nicolas Sarkozy ne moulinaient-ils pas l’un et l’autre en efforts vains pour tenter de faire rejoindre des plans de consciences si différents par nature.
Ce n’est pas le Vatican qui va aider à résorber le chômage, ni les déficits
pourtant on aimerait croire à ce miracle ... peut-être que le p’tit Manuel est allé allumer quelques cierges pour s’attirer quelques bonnes grâces sur ses nouvelles fonctions (?)