Je suis allé sur votre premier lien Pierre Régnier
et déjà ça démarre franchement très mal avec la référence au dalaï-lama (une incarnation de Dieu dans leurs croyances)
le mythe du Tibet
Les religions ont eu un rapport étroit non seulement avec la violence
mais aussi avec l’exploitation économique. En effet, c’est souvent
l’exploitation économique qui nécessite la violence. Tel était le cas
avec la théocratie tibétaine. Jusque 1959, quand le Dalaï-lama a fini de
présider le Tibet, la plupart de la terre arable était toujours
organisée en domaines seigneuriaux travaillés par des serfs. Même un
auteur sympathisant du vieil ordre admet que "bon nombre de domaines
ont appartenu aux monastères et la plupart d’entre eux ont amassé
d’immenses richesses.... De plus, certains moines et lamas
individuellement ont pu accumuler une grande richesse par la
participation active dans le commerce et le prêt d’argent." (6) Le
monastère de Drepung était un des plus grands propriétaires terriens
dans le monde, avec ses 185 manoirs, 25.000 serfs, 300 grands pâturages
et 16.000 bergers. La richesse des monastères est allée aux lamas ayant
le grade le plus élevé, beaucoup d’entre eux étant les rejetons de
familles aristocratiques.
Les leaders séculiers firent aussi bien. Un exemple notable était le
commandant en chef de l’armée tibétaine, qui possédait 4.000 kilomètres
carrés de terre et 3.500 serfs. Il était aussi un membre du Cabinet
intime du Dalaï-lama.7 Le vieux Tibet a été faussement représenté par
certains de ses admirateurs Occidentaux comme « une nation qui n’a exigé aucune police parce que ses gens ont volontairement observé les lois du karma. »
(8) En fait, il avait une armée professionnelle, bien que petite, qui a
servi comme une gendarmerie en faveur des propriétaires pour maintenir
l’ordre et traquer des serfs fugitifs.
De jeunes garçons tibétains
ont été régulièrement enlevés à leurs familles et emmenés dans les
monastères pour être formés comme moines. Une fois là , ils étaient
internés à vie. Tashì-Tsering, un moine, rapporte qu’il était courant
que des enfants de paysans soient sexuellement maltraités dans les
monastères. Lui-même était une victime de viol répété à partir de l’âge
de neuf ans. (9) Les domaines monastiques enrôlèrent de force des
enfants de paysans aux fins de servitude perpétuelle comme domestiques,
danseurs et soldats.
etc. ...