Les élections municipales ont été la raclée pour le parti socialiste et ses alliés. Cette sanction a été considérée par le gouvernement, raisonnant faux, comme une réaction de droite ; le gouvernement en déduit que pour faire plaisir à ce qu’il croit être la volonté populaire, il doit faire une politique de droite ; il considère que « catholique = de droite ».
Effectivement, toutes les décisions prises, qui d’abord sont le reflet des directives de l’union européenne et des américains, sont de plus en plus des coups frappant durement le peuple, et faisant des cadeaux aux riches, les abandons politiques et économiques (Alstom par exemple) et les aventures dangereuses en politique étrangère (Syrie, Afrique, Ukraine) mènent notre pays au chaos.
C’est pourquoi, comparée à cette destruction massive, la visite d’une marionette au Vatican est une vétille, qui ne mérite pas trois lignes. Mon camarade Chalot s’en émeut trop.
Que le gouvernement pense par là plaire par une manoeuvre bassement électorale (évidemment pas par une opinion sincère !) à la minorité catholique des électeurs, c’est ridicule, écoeurant. Et politiquement contre-productif : le caractère manoeuvrier ne pouvant échapper à personne, le seul résultat sera un mépris accru, et la honte pour le gouvernement qui prétend nous représenter.