Le deuxième article est un peu plus politique et moins « rose bonbon ».
Il est certain que le désengagement de l’Etat et des collectivités locales
fait que les solutions d’encadrement de la jeunesse qui existaient jadis,
centres aérés, colonies de vacances, n’existent plus guère. Je ne parle
même pas des mouvements de jeunesse comme la JC ou les scouts ...
Il faut voir aussi l’extrême dénigrement de ces organismes par la FCPE par
exemple, allant de pair avec la modification des règlements de discipline
dans l’Education nationale.
De mon enfance pauvre de juste après la guerre et donc les lois sociales
du CNR, j’ai gardé le souvenir de ma mère qui ne me laissait pas sortir
pour courir le risque de jouer avec n’importe qui, elle ne disait pas la
racaille parce qu’elle était bien élevée mais elle le pensait ; elle disait aussi des femmes qui engendraient des tas de
gosses et ne savaient pas les élever, qu’elles n’avaient qu’à se retenir,
c’était leur faute ; à cette époque les seuls moyens contraceptifs étaient
la chasteté et l’avortement (interdit mais pratiqué) : maintenant il
faudrait y ajouter la ligature des trompes, pour les femmes qui ne savent
pas s’astreindre à la discipline des contraceptifs chimiques ; bien sûr,
c’est une discipline ...
Alors avec la société telle qu’elle est, dans le système capitaliste
pourrissant et les politiques dont l’intérêt est la poursuite de
l’abrutissement du peuple, tout ce qu’ils peuvent laisser faire pour
susciter des désordres et de la guerre civile, il ne faut pas compter sur
l’intervention véritable et profonde de la force publique.
Il devient de plus en plus difficile de trouver des moniteurs de colo, et ce n’est pas qu’une question de crédits pour les payer.
Un de mes correspondants m’a dit que des casernes de gendarmerie et des
commissariats ont été attaqués (à l’arme de guerre ?) ; si les attaquants
ont été appréhendés il est probable que grâce à la mère Taubira ils seront
relaxés ; faut pas s’étonner si désormais les flics ne lèvent plus le
petit doigt.
Le problème n’est pas que d’argent, il est qu’il n’y a plus
aucune solution politique légale.
Dans les romans de Zola ou d’Eugène Sue qui racontaient les misères du
peuple et les horreurs des pauvres, le peuple vivait avec l’espoir d’un changement politique pouvant être gagné par les élections. Maintenant cet espoir est aboli.
Comme écrit Corinne Colas ci-dessus, ils sont tous devenus fous :
Alors que l’école devrait être un lieu de pédagogie, d’explications, de
dialogues, nos gouvernants socialistes, bien aidés en cela par certains
fonctionnaires zélés, sont en train de la transformer en lieu de
délation et de répression, bientôt en un vaste camp de ré-éducation pour
12 millions d’enfants.
A Tonimarus : vous avez écrit : <<dans les articles et posts suivants vous avez ecrit »« liberte
d’expression dans le cadre de la loi »« or on s’aperçoit que dans ce cas
là cela peut aller tres loin, a un ENFANT de 8 ans devant la police’,
un gamin de 14 ans en prison, (selon vous),, dire qu’il faut faire un
embargo sur les produits israeliens et c’est presentation devant la
justice et condamnation...ect...>>
En effet , liberté d’expression dans le cadre de la loi, c’est assez angélique, ça peut être n’importe quoi, c’est déjà n’importe quoi (voir la loi de programmation militaire et ses conéquences sur le droit d’internet). En 1940-44 et avec des gens aussi peu ... *attentifs* ... au contenu des lois, je ne serais pas là pour vous en parler.
A propos du droit d’internet, vous rêvez tous sévère si vous croyez 1° être à l’abri d’un pseudo, 2° que le grand Manitou Big Brother vous laissera faire n’importe quoi qui pourrait nuire aux intérêts du grand capital.
Merci, Aldous, de rappeler quelques événements.. Une restriction cependant : quand tu dis :« cette guerre c’est nous qui l’avons fomentée », veuille distinguer le menu peuple, nous, d’avec les dirigeants politiques.
Et c’est à Noël qu’ils font ça ?? La honte.
Croyants ou pas :
Avec des gens pareils, Marie et Joseph qui étaient eux aussi des SDF n’auraient même pas trouvé une étable pour se loger.
La honte.